Selon un sondage d'Expedia.ca, le manque de vacances perdure malgré le
redressement économique
La moitié des Canadiens voudraient avoir plus de vacances, une proportion plus élevée qu'au cours des quatre dernières années
TORONTO, le 14 juin /CNW/ - Le huitième sondage annuel sur le Manque de vacances réalisé par Harris/Décima pour le compte d'Expedia.ca(MC) révèle que la moitié des travailleurs canadiens (47 pour cent) estiment manquer fortement ou relativement de vacances (45 pour cent pour les travailleurs québécois). Il s'agit de la proportion la plus élevée en quatre ans, malgré le fait que les employeurs ont accordé en moyenne 19,68 jours de vacances à leurs employés. Pourquoi donc ce résultat? Le quart des Canadiens (24 pour cent) ne prennent pas toutes les vacances auxquelles ils ont droit et renoncent à 2,17 jours de vacances en moyenne au profit de leur employeur. Cela représente en tout près de 36,5 millions de jours de vacances inutilisés au Canada et une somme astronomique de 6,02 milliards de dollars canadiens reversée aux employeurs sous forme de salaire.
"Le travail est essentiel, mais investir dans sa carrière ne signifie pas qu'il faut négliger sa santé mentale ou physique, bien au contraire! En tant que travailleur, il faut se responsabiliser en prenant des vacances pour se ressourcer et rester au sommet de son art, explique Marie Claude Lamarche, psychologue et spécialiste en gestion du stress. Cette philosophie s'applique aussi aux entreprises qui devraient encourager leurs employés à profiter de leurs vacances afin de pouvoir compter sur un capital humain performant."
La situation économique n'influe pas autant en 2010 qu'en 2009 sur la décision des Québécois de prendre ou non des vacances. Seul le cinquième des Québécois (20 pour cent) et le quart des Canadiens jugent plus important d'épargner que de prendre des vacances. Seulement 11 pour cent des Québécois estiment avoir plus que jamais besoin de vacances à cause du stress lié à la situation économique. C'est moins que l'an dernier, où ils étaient 14 pour cent. Les Québécois se sentent également moins coupables de prendre des vacances malgré la conjoncture économique. Ils ne sont plus que 12 pour cent à éprouver ce sentiment, contre 14 pour cent en 2009.
Donc, si la situation économique s'est améliorée, qu'est-ce qui nous empêche de profiter des vacances que nous avons méritées?
Les obstacles aux vacances
Même si presque tous les travailleurs québécois (91 pour cent) ont droit à des jours de vacances, près de la moitié (39 pour cent) ne les prennent pas en totalité pour diverses raisons, notamment :
- "J'ai planifié mes vacances trop tard pour pouvoir utiliser tous les jours auxquels j'ai droit." (8 pour cent des Québécois versus 14 pour cent des Canadiens) - "Le travail, c'est ma vie. Je suis trop occupé pour partir en vacances." (9 pour cent au Québec, 12 pour cent au Canada) - "La personne que j'aime ne peut s'absenter de son travail." (7 pour cent au Québec, 10 pour cent au Canada)
Il arrive que les préoccupations liées au travail perturbent les projets de vacances des Québécois. En effet, près du tiers des Québécois (27 pour cent) avouent qu'il leur est arrivé de prendre connaissance de leurs messages professionnels pendant leurs vacances. Le cinquième d'entre eux (21 pour cent) confie même avoir annulé ou reporté des vacances prévues en raison de leur travail.
La technologie : à prendre ou à laisser?
L'accès facile à ses messages professionnels peut se révéler à la fois une bénédiction et une malédiction, surtout en ce qui touche les vacances. Un tiers (28 pour cent) des Québécois et 34 pour cent des Canadiens disent qu'avec l'avènement des nouvelles technologies, ils ont plus de mal à échapper totalement au stress du travail et du quotidien pendant leurs vacances. En revanche, 38 pour cent estiment qu'il leur est plus facile de prendre des vacances depuis l'avènement des nouvelles technologies (la moyenne nationale est de 42 pour cent), car elles leur permettent de maintenir un lien avec la maison ou le travail.
Dans le même ordre d'idées, 19 pour cent des Québécois disent préférer continuer de fréquenter les réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook, pendant leurs vacances. À l'inverse, 63 pour cent disent avoir besoin de faire une pause dans leur fréquentation de ces réseaux pour profiter pleinement de leurs vacances.
Destinations de rêve
La plupart des Québécois (72 pour cent) disent rêver de voyager vers certains endroits au cours de leur vie, même ceux qui ne prévoient pas les visiter cette année. La moitié (48 pour cent) des Québécois confient que la visite de ces endroits est pour eux une priorité, mais que divers obstacles les empêchent de réaliser leur rêve. Parmi ces obstacles, 70 pour cent des Québécois citent l'argent et 39 pour cent, des problèmes d'emploi du temps.
La majorité des Canadiens (79 pour cent) et des Canadiennes (73 pour cent) rêvent de voyager vers certaines destinations au cours de leur vie. Les jeunes Canadiens (âgés de 18 à 24 ans), quant à eux, sont plus nombreux que leurs aînés (67 pour cent) à juger prioritaire de concrétiser la visite des endroits dont ils rêvent.
D'autres révélations concernant les vacances
- Une semaine ou deux? Lorsqu'ils utiliseront leurs jours de vacances, la plupart des travailleurs québécois prévoient prendre des vacances d'une semaine complète (22 pour cent versus 33 pour cent pour les Canadiens) ou de deux semaines complètes (46 pour cent versus 38 pour les Canadiens) au moins une fois cette année. - Planifier ses vacances, c'est tout aussi amusant! Plus de la moitié des Québécois (65 pour cent) disent qu'ils aiment presque autant, voire autant, planifier leurs vacances et y rêver que les prendre. - Dans la santé comme dans la maladie : Comme en 2009, les Canadiens prennent en moyenne trois jours de congé de maladie par an. Les femmes continuent à prendre davantage de jours de congé de maladie que les hommes (3,42 contre 2,63), tandis que les Canadiens de 55 ans et plus en prennent en moyenne moins que leurs concitoyens plus jeunes (1,89 contre 3,27). - Retour à la réalité : À leur retour de vacances, la moitié des Québécois (47 pour cent) se sentent reposés et revigorés, en plus d'éprouver le sentiment d'avoir renoué avec leur vie personnelle. En outre, deux Québécois sur cinq (40 pour cent) se sentent mieux dans leur travail et plus productifs. - Les vacances, ça rend jaloux! Deux Québécois sur cinq (37 pour cent) et la moitié (48 pour cent) des Canadiens avouent être jaloux de leurs collègues ou amis qui partent en vacances. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à éprouver ce sentiment (54 pour cent contre 41 pour cent). Les Canadiens âgés de 18 à 34 ans sont également plus nombreux à l'éprouver que ceux de 55 ans et plus (66 pour cent contre 33 pour cent).
Et maintenant, le prix de la province où le manque de vacances est le plus marqué est décerné à... l'Ontario!
En effet, la moitié (50 pour cent) des résidents de l'Ontario affirment manquer de vacances, suivis de ceux de la Colombie-Britannique (46 pour cent). Viennent ensuite les résidents du Manitoba, de la Saskatchewan, du Québec et des provinces de l'Atlantique (45 pour cent), et enfin ceux de l'Alberta (44 pour cent).
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À propos du sondage
Harris/Décima a recueilli 2 006 questionnaires remplis en ligne par les membres d'un échantillon aléatoire constitué par Harris/Décima. Les participants étaient âgés de 18 ans ou plus; de ce nombre, 1 271 étaient sur le marché du travail. L'étude s'est déroulée du 14 au 19 avril 2010.
L'enquête par panel standard a été effectuée au sein d'un échantillon aléatoire de Canadiens constitué par Harris/Décima. En utilisant une méthode semblable à celle employée lors des sondages téléphoniques, les sondeurs ont choisi au hasard les adresses de courriel des membres du panel selon des caractéristiques liées à la démographie, à la répartition dans le pays et au sexe, afin que l'enquête soit représentative de la population canadienne. Les participants dont la participation a été sollicitée n'ont pas été mis au courant du sujet de l'enquête préalablement. Harris/Décima a contrôlé l'accès aux questionnaires grâce à des mots de passe. Ainsi, chaque participant n'a participé qu'une seule fois. Une fois les questionnaires remplis, les données ont été pondérées selon la région, l'âge, le sexe et la propension à utiliser Internet.
*Les comparaisons avec les données recueillies préalablement à 2009 doivent être interprétées avec prudence en raison du changement de fournisseur de sondage. Cependant, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour respecter la terminologie et les normes d'étude de marché précédemment utilisées.
À propos d'Expedia.ca
Expedia, Inc. exploite Expedia.ca(MC), le plus fréquenté des sites canadiens de voyages en ligne. Pour aider les Canadiens à planifier et à acheter leurs voyages, Expedia.ca leur propose un choix inégalé de vols réguliers et nolisés, de services de location de voitures et de réservations d'hôtel, de forfaits vacances, d'activités à destination, de croisières, d'assurances de voyage et de commentaires de voyageurs (www.expedia.ca). Expedia.ca met en outre à la disposition de ses clients des conseillers qui peuvent être joints en tout temps, que ce soit par téléphone grâce à un numéro sans frais, ou encore par courriel.
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Renseignements: ou pour planifier une entrevue avec Marie Claude Lamarche, psychologue et spécialiste en gestion du stress, veuillez communiquer avec: Antoine Ouellon ou Mariane Leduc, Edelman, 514-844-6665, poste 242 ou 234, [email protected], [email protected]
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