Selon un sondage effectué auprès des dirigeants d'entreprises, la moitié des
grandes compagnies canadiennes sont victimes de tentatives de fraude commises
par leurs employés
Les entreprises de taille moyenne sont moins touchées, mais ont plus de mal à attraper les fraudeurs
MONTRÉAL, le 8 déc. /CNW/ - Quarante-huit pour cent (48 %) des dirigeants de grandes entreprises canadiennes ont indiqué que des employés ont tenté de frauder leur organisation, alors que seulement 35 % des cadres d'entreprises moyennes ont affirmé être également aux prises avec des problèmes de fraude à l'interne. Peu importe la taille de l'organisation, les employés qui essaient de commettre une fraude risquent fort d'être découverts, selon les conclusions d'un sondage SAS/Léger Marketing mené auprès de plus de 1 000 cadres canadiens plus tôt cette année.
Seulement 4 % des cadres de grandes entreprises ont indiqué que les employés coupables de fraude ne se sont pas fait prendre, tandis que 10 % des fraudeurs dans des entreprises de taille moyenne n'ont pas été repérés. Plus des deux tiers des fraudeurs ont été identifiés après que la fraude a eu lieu (74 % et 69 %, respectivement, pour les grandes et moyennes entreprises). Dans environ un cas sur six (14 % pour les grandes entreprises, 16 % pour les entreprises de taille moyenne), l'employeur a détecté la tentative de fraude et l'a empêchée avant même qu'elle ne se produise.
« Un changement de mentalité est nécessaire pour qu'on s'attarde à détecter les fraudes avant qu'elles n'aient lieu plutôt que de débusquer les fraudeurs après qu'ils soient passés à l'acte », a expliqué Wes Gill, chef de la gestion du risque d'entreprise chez SAS Canada. « Faire preuve de diligence et de persévérance est utile, mais la technologie constitue la véritable solution. Les logiciels d'analyse d'affaires peuvent reconnaître les activités frauduleuses pendant qu'elles se déroulent, ce qui aide les entreprises à les détecter avant qu'elles n'aient bel et bien lieu. Préférez-vous prendre en chasse un voleur après qu'il ait quitté la scène du crime ou directement l'empêcher de vous voler? »
Les fraudes commises par la clientèle : une autre préoccupation
Les fraudes commises par les clients, pouvant entre autres inclure des fraudes à l'assurance, de cartes de crédit ou hypothécaires, constituent également un sujet de préoccupation plus important pour les grandes entreprises : 47 % des cadres de ces organisations ont indiqué avoir été victimes de ces infractions, contre 30 % des cadres de moyennes entreprises. Sept pour cent (7 %) des fraudeurs de grandes entreprises ne se sont pas fait prendre, alors que cette proportion est de 12 % dans les entreprises de taille moyenne, selon les cadres interrogés.
Les secteurs des services financiers, de l'alimentation/commerce de détail et le secteur gouvernemental ont été les plus touchés par les tentatives de fraude commises par des clients. En effet, 60 % des cadres des secteurs de l'alimentation et du commerce de détail, 59 % des cadres financiers et 44 % des cadres du secteur gouvernemental ont indiqué avoir connu ce genre d'activités frauduleuses. Les cas de fraudes par des clients sont moins nombreux dans les services de consultation professionnelle, l'immobilier et les professions juridiques, alors que 16 % des cadres de ces secteurs ont indiqué avoir eu à composer avec ce problème.
- 30 % des sociétés financières ont souvent recours à des logiciels d'analyse d'affaires pour détecter les fraudes.
- 25 % des entreprises des secteurs du commerce de détail et de l'alimentation ont souvent recours à des logiciels d'analyse d'affaires pour détecter les fraudes.
- Seulement 8 % des cadres du secteur gouvernemental ont affirmé que leur organisation a souvent recours à des logiciels d'analyse d'affaires pour détecter les fraudes.
« Les résultats du sondage montrent que les activités frauduleuses touchent certains secteurs d'activité plus que d'autres », a déclaré M. Gill. « Alors que de nombreuses organisations peuvent tirer parti des logiciels d'analyse d'affaires pour détecter les fraudes, ce qui m'apparaît le plus préoccupant dans ces résultats est que le secteur gouvernemental ne soit pas un grand utilisateur de ces technologies alors qu'il se positionne respectivement au troisième et au deuxième rang pour ce qui est des tentatives de fraude par des clients et des tentatives de fraude commises par des employés. »
Bien que les résultats ne varient pas beaucoup à l'échelle nationale, en ce qui a trait aux tentatives de fraude de clients (la moyenne nationale s'établit à 39 %), l'Alberta a largement devancé le Québec (48 % contre 36 %). En matière de fraude à l'interne où la moyenne nationale s'est fixée à 42 %, la Colombie-Britannique et le Québec dépassent l'Ontario, alors que respectivement 49 % et 46 % des cadres de ces provinces ont indiqué avoir été victimes de tentatives de fraude de la part de leurs employés, comparativement à 37 % en Ontario.
Faits saillants
Voici d'autres résultats du sondage :
- 51 % des entreprises de taille moyenne ont retracé après coup des fraudes commises par des clients.
- 47 % des grandes entreprises ont retracé après coup des fraudes commises par des clients.
- 31 % de toutes les fraudes liées à la clientèle ont été détectées avant qu'elles ne soient commises (la proportion est la même pour les grandes entreprises et les entreprises de taille moyenne).
- 55 % des cadres des secteurs de l'alimentation et du commerce de détail ont déclaré qu'un de leurs employés avait tenté de frauder leur organisation.
- Tant dans le secteur gouvernemental que dans le secteur des services financiers, 46 % des cadres ont indiqué avoir été victimes d'une tentative de fraude commise par un employé.
- Les tentatives de fraude par des employés ont été moins nombreux dans les services de consultation professionnelle, l'immobilier et les professions juridiques : 23 % des cadres de ces secteurs ont indiqué avoir eu à composer avec ce problème.
À propos du sondage
Ce sondage en ligne détaillé mené auprès d'un échantillon représentatif composé de 1 022 dirigeants canadiens a été réalisé pour le compte de SAS Canada par Léger Marketing, du 3 au 26 mars 2010, dans le cadre du Mois national de la prévention de la fraude. Il s'agit du quatrième et dernier ensemble de données tirées des résultats du sondage. Cette méthode permet de constituer un échantillon aléatoire qui produirait une marge d'erreur maximale de 3,1 %, 19 fois sur 20.
SAS
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