Semaine nationale de la santé mentale - Une bonne santé mentale réduit le risque de suicide
QUÉBEC, le 7 mai 2013 /CNW Telbec/ - Coordonnée par l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), la Semaine nationale de la santé mentale se déroule du 6 au 12 mai 2013. Au Québec, elle s'articule autour du thème « Tu es formidable! Le sais-tu? », qui mise sur l'importance de renforcer l'estime de soi. L'Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) profite de l'occasion pour rappeler l'urgence d'investir en santé mentale et de s'attaquer au tabou qui l'entoure puisque la dépression et la détresse psychologique ont un effet sur les idées suicidaires et les tentatives de suicide.
« En refusant de parler de santé mentale, en étant gêné de le faire, on s'éloigne de soi, on s'éloigne de l'autre. N'oublions pas que nous avons tous une santé mentale et qu'à tous moments, elle peut être fragilisée », affirme Bruno Marchand, directeur général de l'AQPS. « Il n'y a aucune raison d'en avoir peur et de se taire! Tout comme pour la forme physique, il existe des mesures préventives et des traitements pour prendre soin de sa santé mentale. Quand on a une blessure, on n'hésite pas à en parler à des amis, à consulter divers spécialistes pour se remettre en forme. Nous devrions développer les mêmes réflexes pour notre santé mentale afin d'être bien dans notre tête et être moins vulnérables quand une épreuve survient », poursuit-il.
Il y a aussi lieu d'être particulièrement attentif au bien-être de nos proches puisque dans un moment de vulnérabilité, la personne en détresse peut avoir du mal à demander de l'aide. C'est souvent le cas pour les personnes suicidaires, enfermées dans un état d'esprit qui leur répète qu'elles ne valent rien, que personne ne peut les aider et que ça ne changera jamais. Cette triple perception est fausse et pour permettre à la personne en détresse d'en sortir, il est souvent essentiel que les proches initient la demande d'aide. « En faisant de la santé mentale un tabou, on ne favorise pas la demande d'aide. On ne fait qu'intensifier le sentiment d'exclusion. Je le répète : mettons la peur de côté et osons être proactifs pour le bien-être de nos proches », conclut Bruno Marchand.
Si vous avez besoin d'aide ou si vous êtes inquiet pour l'un de vos proches, des ressources compétentes de votre région sont disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 via la ligne d'intervention gratuite 1 866 APPELLE (277-3553).
SOURCE : ASSOCIATION QUEBECOISE DE PREVENTION DU SUICIDE
Catherine Rioux
Coordonnatrice des communications
Association québécoise de prévention du suicide
Téléphone : 418 614-5909 poste 33
Cellulaire : 581 888-2199
Courriel : [email protected]
www.aqps.info
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