Semaine pour un Québec sans tabac - Qu'attend le gouvernement libéral pour agir?
QUÉBEC, le 20 janv. 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, et le député de Rosemont et porte‑parole en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean‑François Lisée, profitent de la tenue de la Semaine pour un Québec sans tabac, du 18 au 24 janvier, pour dénoncer l'inaction du gouvernement libéral, qui n'a toujours déposé aucun projet de loi visant à mettre à jour la Loi sur le tabac, dont la dernière révision date de 2005.
« Pour pallier l'inaction du gouvernement libéral dans ce dossier et mettre un terme à la confusion, certaines écoles et municipalités en sont venues à adopter leurs propres règlements pour encadrer l'utilisation de la cigarette électronique, par exemple. Et qu'attend-on pour interdire l'usage du tabac dans les véhicules en présence d'un enfant, ou pour s'attaquer aux saveurs et aux emballages attrayants pour les jeunes? Chaque jour, au Québec, 34 adolescents âgés, en moyenne, de 12 ans, s'initient au tabagisme; c'est donc plus de 12 000 nouveaux fumeurs chaque année. La ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, s'était engagée à déposer un projet de loi rapidement, mais elle ne l'a toujours pas fait. Aujourd'hui, elle indique qu'elle entend aller de l'avant au cours de la prochaine session parlementaire, mais peut-on la croire? Nous lui demandons de prendre formellement l'engagement qu'elle en fera une priorité », a déclaré Jean‑François Lisée.
Diane Lamarre rappelle pour sa part qu'en 2003, l'Assemblée nationale a voté unanimement pour adhérer à la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la lutte antitabac. « La nouvelle mouture de la loi doit au minimum suivre les recommandations et les normes de l'OMS en matière de lutte contre le tabagisme. Le Québec est très en retard en cette matière; la loi actuelle date de 10 ans et comporte d'importantes brèches et lacunes que l'industrie du tabac a eu tôt fait d'exploiter. Pendant que les autres États agissent, le Québec risque un recul dans la lutte contre le tabagisme. Laisserons-nous nos efforts des 20 dernières années s'envoler en fumée? Nous devons protéger tous les Québécois, mais particulièrement les jeunes, qui s'initient chaque jour au tabagisme et à ses risques maintenant si bien connus. Le gouvernement libéral nous a certes habitués à la procrastination mais, cette fois-ci, qu'il pense aux conséquences de son inaction sur la santé des Québécoises et des Québécois », a‑t‑elle insisté.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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