Sentence de l'ex-maire Robert Poirier - « Le crime le plus grave, c'est d'avoir triché les citoyens à titre d'élu » - La mairesse Marlene Cordato
BOISBRIAND, QC, le 20 mai 2016 /CNW Telbec/ - La mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, prend acte de la sentence imposée à la suite de la condamnation de l'ex-maire Robert Poirier, en cour criminelle du Palais de justice de Saint-Jérôme, aujourd'hui, après avoir été reconnu coupable de fraude, de complot et d'abus de confiance.
« En tout respect pour le système de justice, il appartient au juge d'imposer la sentence et d'en déterminer la sévérité. Pour moi, tromper la population à titre d'élu est le pire crime qui puisse être commis en démocratie. Les crimes de Robert Poirier sont inacceptables. Être un élu, c'est un privilège qui comporte des obligations d'honnêteté et d'imputabilité », a réagi la mairesse au prononcé de la sentence de Robert Poirier.
Les stratagèmes utilisés ont coûté des millions en trop dans l'attribution de contrats par la Ville à des firmes collusionnaires. La Ville de Boisbriand a entrepris en décembre des procédures pour récupérer une partie des sommes volées. Des mises en demeure totalisant 10,6 M$ ont été signifiées aux firmes et collusionnaires qui ont avoué leur culpabilité ou qui ont été condamnés par les tribunaux pour leurs actes répréhensibles.
L'ex-entrepreneur Lino Zambito et sa firme Les Constructions Infrabec inc., les anciens maires Robert Poirier et Sylvie St-Jean, la firme d'ingénieurs Roche, Groupe-Conseil (qui vient de changer de nom pour Norda Stelo) ainsi que son ex-vice-présidente, France Michaud, ont été visés par les actions de recouvrement de la Ville.
« Être un élu est un privilège exceptionnel en démocratie. Tricher les citoyens et les voler sont les pires crimes qui puissent être commis quand la population a placé sa confiance en des gens pour les représenter. Maintenant que le volet criminel de ces actes a été confirmé, leurs auteurs doivent faire amende honorable et rembourser les sommes volées aux citoyens », insiste la mairesse.
Rappelons que Marlene Cordato est à l'origine des dénonciations qui ont mené aux nombreuses accusations et aux deux procès contre huit personnes, dont deux anciens maires et des entrepreneurs, dans le cadre de l'opération Marteau menée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
SOURCE Ville de Boisbriand
Source :Communications, 450 435-1954
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