Service de police : la ministre Guilbault doit corriger les iniquités de financement
SAINT-JÉRÔME, QC, le 1er mai 2019 /CNW Telbec/ - Dans le cadre du début de l'étude des crédits du ministère de la Sécurité publique, les villes de Saint-Jérôme, Granby et Saint-Jean-sur-Richelieu réclament une correction de l'iniquité quant au modèle de financement des services de police de niveau 1. Les municipalités qui ont leur propre corps policier de niveau 1 ne bénéficient d'aucune aide du gouvernement pour financer ce service essentiel. La situation est tout le contraire pour les municipalités ayant recours aux services de la Sûreté du Québec (SQ).
Depuis l'automne 2017, le gouvernement du Québec a accordé à trois reprises de l'aide financière pour diminuer les répercussions liées à l'augmentation des coûts pour les municipalités desservies par la Sûreté du Québec, mais a toujours omis d'offrir la même aide aux municipalités qui ont leur propre service.
- En 2017, 22,8 millions de dollars ont été accordés par le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire pour soutenir les municipalités.
- En décembre 2018, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique et la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation ont annoncé une nouvelle aide financière de 33,1 millions de dollars.
- Le budget 2019-2020 déposé Québec en mars 2019 prévoit 75 millions de dollars sur cinq ans pour alléger, encore une fois, le fardeau de l'augmentation des coûts pour les municipalités qui utilisent les services de niveau 1 de la Sûreté du Québec.
« Nos citoyens se trouvent à payer deux fois pour des services policiers : soit par leurs impôts fonciers et par leurs impôts personnels. La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique s'est montrée ouverte à trouver une solution, mais malheureusement, il n'y a toujours rien sur la table. Nous lui demandons d'être équitable envers l'ensemble des municipalités de moins de 100 000 habitants qu'elles aient recours ou non à la Sûreté du Québec. Si les coûts augmentent à la SQ, ils augmentent pour nous aussi », a déclaré Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme et porte-parole des trois villes pour ce dossier.
Les trois villes ne peuvent refiler complètement la facture de la croissance des coûts des services policiers à leur population. Des choix difficiles guettent les trois villes, soit des suppressions de service ou une éventuelle migration vers la SQ. Advenant un service fourni par la SQ, les trois villes estiment l'impact financier à près de 36 millions de dollars pour le gouvernement du Québec. En conséquence, les maires demandent que leurs villes soient incluses dans le programme d'aide financière destiné aux municipalités de niveau 1.
SOURCE VILLE DE SAINT-JEROME
Service des communications, Ville de Saint-Jérôme, 450 436-1511
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