Services policiers des Premières Nations : rien de réglé

WENDAKE, QC, le 18 mars 2013 /CNW Telbec/ - Les services policiers dans 26 communautés des Premières Nations du Québec seront interrompus le 1^er avril prochain si le Canada et le Québec n'arrivent pas à s'entendre.

« Alors que le ministre fédéral annonçait enfin, la semaine dernière, que le Programme de sécurité publique des Premières Nations (PSPPN) était renouvelé pour cinq ans, on nous apprend maintenant que rien ne va plus, cette fois entre le Canada et le Québec, quant aux modalités de mise en œuvre, et que la signature des 18 ententes tripartites qui encadrent les services policiers de 26 de nos communautés est à nouveau compromise. Les chefs de l'APNQL ont assez de ce fouillis dont nos populations paient le prix. Ça suffit! », s'indigne Ghislain Picard, chef de l'APNQL.

« J'interpelle aujourd'hui le ministre fédéral de la Sécurité publique, Vic Toews, et le ministre provincial, Stéphane Bergeron, pour qu'ils mettent de l'ordre dans leurs affaires. La demande des chefs de l'APNQL est simple et claire : nous exigeons d'abord la signature immédiate des ententes tripartites Premières Nations - Canada - Québec, et ce, pour une période d'un an. De plus, au cours de cette période d'un an, les chefs de l'APNQL mèneront un examen de leurs services policiers et des dispositions qui les encadrent, examen auquel les ministres fédéraux et provinciaux seront convoqués. Si la sécurité de nos populations n'est pas une priorité pour les autres gouvernements, elle l'est pour nos gouvernements des Premières Nations qui entendent exercer leurs responsabilités. La sécurité d'abord! Les tracasseries administratives, on s'en occupera après », conclut le chef Ghislain Picard.

À propos de l'APNQL
L'APNQL est l'organisme régional qui regroupe les 43 chefs des Premières Nations du Québec et du Labrador. Pour information : www.apnql-afnql.com.

SOURCE : ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR

Mélanie Vincent
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