Sherbrooke - Les cols bleus s'entendent avec la Ville sur les services
essentiels
MONTRÉAL, le 13 déc. /CNW Telbec/ - Cet après-midi, le Syndicat des cols bleus de Sherbrooke et la Ville se sont entendus sur les services essentiels à maintenir lors de la grève prévue du 26 décembre au 7 janvier prochain. L'entente a été obtenue grâce à la médiation du Conseil des services essentiels, qui en assurera aussi l'application. Elle prévoit un ensemble de situations où les cols bleus devront intervenir : chutes de neige de 10 centimètres en 48 heures, verglas, bris d'aqueduc, affaissement de chaussée, bris de signalisation, nettoyage de rue en cas d'accident, etc. Elle impose aussi le maintien de services tels que l'eau potable, l'épuration des eaux usées et l'entretien sanitaire d'édifices municipaux clés.
«Les citoyens de Sherbrooke n'ont pas à s'inquiéter : leur santé et leur sécurité ne seront aucunement compromises au cours de la grève. Les cols bleus vont assurer les services essentiels et se tiendront prêts à intervenir en cas d'urgence. Et le 7 janvier à 23 h 59, la grève sera terminée », a déclaré Michel Murray, conseiller au Syndicat des cols bleus de Sherbrooke.
« Faire la grève, ce n'est certainement pas une habitude pour les cols bleus de Sherbrooke. En plus de trente ans, il n'y a eu que deux heures de grève, en 2005. Cette fois-ci, même s'il n'y a aucun conflit sur la question des salaires, il y a un problème de fond de ressources humaines et de relations de travail. C'est pour ça qu'une durée de sept ans ne passe pas pour nous. En plus, la Ville a renié sa signature de février pour une durée de cinq ans. Quant aux postes permanents à créer et aux horaires comprimés sur quatre jours, nous sommes convaincus qu'il est possible de trouver des solutions à coût tout à fait raisonnable », a déclaré Renald Dubé, président du Syndicat des cols bleus de Sherbrooke.
En assemblée générale le 12 novembre dernier, les cols bleus ont étudié la dernière offre de la Ville, puis l'ont rejetée à 97 % par scrutin secret. Ils ont ensuite soumis une offre de compromis prévoyant une lettre d'entente garantissant la tenue des Jeux du Canada sans perturbation. La Ville a rejeté cette offre le 23 novembre.
Le printemps dernier, les cols bleus avaient voté à 98 % en faveur d'un mandat de grève, à déclencher au moment jugé opportun. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.
Les quelque 400 cols bleus de Sherbrooke sont membres de la section locale 2729 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre de préposés à la voirie, aux aqueducs et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs, à la collecte des ordures, aux écocentres, à l'entretien ménager et à la signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens, mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.
Le SCFP représente environ 70 % de l'ensemble des employés municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est présent dans 10 autres secteurs d'activité au Québec, dont la santé et les services sociaux, l'éducation, les transports urbain et aérien, l'énergie, les sociétés d'État et organismes publics québécois et les communications. Comptant au total près de 105 000 membres au Québec, il est le plus important syndicat affilié de la FTQ.
Renseignements:
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE (FTQ)
Renseignements : |
Michel Murray, conseiller SCFP, cell. 819 578-7237 Sébastien Goulet, Information SCFP, cell. 438 882-3756 |
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