SIDE 2023 - MONTRÉAL ACCUEILLERA TARANA BURKE, FONDATRICE DU MOUVEMENT #METOO, AINSI QUE BAN KI-MOON, 8E SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES, LORS DU PREMIER SOMMET INTERNATIONAL DE L'ÉCOCITOYENNETÉ English
La réservation de billets afin de participer à cet événement est débutée au www.side-mtl.com.
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MONTRÉAL, le 13 déc. 2022 /CNW Telbec/ - La Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais et l'agence événementielle intégrée Oxygène sont heureuses de recevoir la fondatrice du mouvement #MeToo, Tarana Burke, pour souligner les cinq années de cette mobilisation mondiale, et Ban Ki-Moon, 8e secrétaire général de l'ONU, lors du premier Sommet international de l'écocitoyenneté (SIDE). Cet événement fédérateur a comme mission d'accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) adoptés par l'ONU et, ainsi, de Mobiliser notre Monde. Sous le patronage de l'UNESCO et de la Commission canadienne pour l'UNESCO, ce sommet mobilisera, les 8 et 9 juin 2023, au Palais des congrès de Montréal, plus de 90 conférenciers, conférencières et panélistes provenant d'ici et de l'international (plus de 13 pays participants), dont des sommités de l'UNESCO et de l'ONU.
Pour sa première édition, le sommet sera décliné en trois thèmes principaux : 1) Les changements climatiques et les droits des futures générations; 2) L'entrepreneuriat responsable; 3) Les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles au sein des écosystèmes sociaux (égalité des genres, racisme et intersectionnalité). Les inégalités s'étant multipliées dans plusieurs sphères de notre société, les modèles doivent être réinventés en cohérence avec les objectifs de développement durable. Le contexte actuel de relance économique post-COVID-19 constitue une occasion unique d'amorcer des changements autant dans l'ensemble de l'économie que dans les systèmes sociaux. La programmation complète du Sommet international de l'écocitoyenneté sera disponible dès février 2023.
« L'objectif principal du SIDE 2023 consiste à regrouper les communautés actives dans les domaines scientifiques, professionnels, entrepreneuriaux et étudiants, ainsi que la société civile et les jeunes, afin de créer un débat public autour des enjeux liés aux 17 ODD et de faire des recommandations aux divers paliers de gouvernement, a affirmé Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais. Nous connaissons déjà les différents enjeux économiques qui affectent et affecteront nos sociétés, alors rassemblons-nous et forgeons les solutions qui nous permettront de surmonter ces défis ensemble, de la meilleure façon qui soit. Bien entendu, cela nécessite plus qu'une volonté commune. Cela nécessite des plans d'action qui seront acceptés par les acteurs planétaires et mis en œuvre de manière tangible pour le bénéfice commun des différentes économies et sociétés à travers le monde. Ce sont les fondations solides que ce premier sommet entend établir afin de réaliser la suite. »
« Notre but est de faire la promotion d'une croissance économique inclusive et durable, de favoriser les échanges internationaux et locaux ainsi que le développement économique durable, et de préparer les nouvelles générations à relever les grands défis du 21e siècle, a ajouté Danie Deschênes, présidente d'Oxygène. Les nations collaborent économiquement à l'échelle planétaire depuis des siècles maintenant, mais en cette époque où les communications et les économies sont plus profondément interreliées et interdépendantes que jamais, une collaboration internationale est fondamentalement nécessaire pour bien préparer l'avenir. Nous sommes heureux que Montréal soit le lieu de rencontre de ce Sommet qui pourra influencer le monde entier. »
Les milieux urbanisés accueillent plus des trois quarts de la population du Québec. Ils sont des milieux de vie, des lieux de production de biens matériels, de distribution de services et de consommation ; ils représentent également plus de 70 % des émissions de CO2 mondiales relativement aux combustibles fossiles. Les villes sont aux premières loges des impacts des changements climatiques, comme l'a confirmé le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Edmonton, en mars 2018. Les villes jouent ainsi un double rôle de leader pour 1) réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) afin d'éviter un emballement climatique et 2) gérer les conséquences croissantes afin d'apprendre à vivre avec la partie inéluctable des changements climatiques, c'est-à-dire s'adapter à une nouvelle réalité. L'adaptation est donc tout aussi prioritaire que la réduction des émissions de GES. Le droit des générations futures se divise en deux pôles principaux : d'une part, le droit de l'environnement dans son sens le plus inclusif (comprenant le développement durable) et, d'autre part, le droit de la bioéthique (la protection de la condition humaine). L'idée même des générations futures est intrinsèquement liée à celle de la durabilité : cela suppose une extension de la temporalité du droit pour y intégrer la protection des populations et des espèces dans la pérennité.
Dans le contexte actuel d'accélération des déséquilibres, la quête d'un développement durable apparaît de plus en plus comme une nécessité. Les entrepreneurs sont largement concernés, car une partie des solutions viendra nécessairement de leur capacité à inventer de nouveaux modèles d'affaires plus respectueux de l'environnement ou offrant une solution efficace aux problèmes sociétaux, soit des facettes auxquelles les gens sont de plus en plus sensibles en termes de leur consommation de biens. La question de la responsabilité des entrepreneurs au regard des objectifs de développement durable est donc posée. Il est primordial de mettre en évidence le rôle de l'entrepreneur dans la poursuite de ces objectifs de durabilité et de mettre en lumière les principaux leviers d'une démarche d'entrepreneuriat responsable. Par exemple, des épargnants et investisseurs souhaitent l'accès à des portefeuilles d'actions d'entreprises écoresponsables, exempts d'entreprises minières ou pétrolières, etc. Les voix s'élèvent pour réclamer l'imputabilité des entrepreneurs et des dirigeants pour qu'ils utilisent leurs ressources et mettent en œuvre leur pouvoir d'influence au nom de la responsabilité et de la durabilité. Les nouveaux projets doivent répondre à des critères d'acceptabilité sociale malgré une conformité aux exigences étatiques actuelles, signe indéniable de changement.
Depuis le début de la crise sanitaire, les femmes et les personnes racisées du pays sont plus nombreuses à vivre dans une situation économique plus précaire que les autres Canadiens. À l'échelle mondiale, la violence à l'égard des femmes a augmenté dans bon nombre de pays durant la pandémie. Au Canada, une femme sur dix ressent beaucoup ou énormément d'inquiétudes quant à la possibilité de subir de la violence familiale dans le contexte de la crise de la COVID-19. Partout au pays, de nombreux refuges et centres d'appels destinés aux victimes de violence conjugale notent une augmentation du nombre d'appels reçus de la part de femmes et de filles. Les répercussions économiques sur les personnes racisées, tant durant qu'après la crise, sont plus importantes. Au Canada, les personnes non racisées ont davantage accès à la richesse que les personnes racisées et gagnent, en moyenne, un salaire plus élevé ; elles sont également surreprésentées dans les postes les mieux rémunérés.
Le Sommet international de l'écocitoyenneté, présenté sous le patronage de l'UNESCO et de la Commission canadienne pour l'UNESCO, est un événement de deux jours regroupant la jeunesse, les communautés scientifiques, professionnelles, entrepreneuriales et étudiantes, ainsi que la société civile, afin de créer un débat public autour d'enjeux entrepreneuriaux, éducationnels, légaux, relationnels et climatiques en vue d'arrimer des stratégies liées aux 17 ODD. Pour sa première édition, le sommet se déclinera sous trois axes : 1) Les changements climatiques et les droits des futures générations; 2) L'entrepreneuriat responsable; 3) Les saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles dans les écosystèmes sociaux (égalité des genres, racisme et intersectionnalité). Grâce à ses nombreux partenaires qui ont également à cœur l'écocitoyenneté, le SIDE deviendra un rendez-vous mondial incontournable offrant des mesures pratiques, concrètes et innovantes qui permettront aux citoyens de développer de façon optimale les compétences du 21e siècle, tel que recommandé par l'OCDE, l'ONU et l'UNESCO.
SOURCE Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais
Contact média : Rose-Marie Ménard, [email protected], 514 317-5715, poste 217
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