Signes religieux et laïcité - Le PLQ défendra les droits fondamentaux de tous les Québécois
QUÉBEC, le 1er févr. 2019 /CNW Telbec/ - Le gouvernement s'apprête à renier les droits les plus fondamentaux des Québécois en interdisant le port des signes religieux chez les employés en position d'autorité. La Coalition avenir Québec s'aventure sur un terrain glissant qui risque de valoir plusieurs années de débats juridiques.
Les élus libéraux ont profité de leur caucus présessionnel pour aborder le dossier des signes religieux et de la laïcité. En amont de cette discussion avec le caucus, la porte-parole de l'opposition officielle en matière de laïcité, Mme Hélène David, a mené des échanges avec différents intervenants concernés par ce débat de société qu'elle a partagés avec ses collègues.
En respect des valeurs qui guident ses décisions, notamment le respect des libertés individuelles, le caucus libéral ne peut endosser la proposition du gouvernement qui laisse entendre que des gens pourraient perdre leur emploi parce qu'ils portent des signes religieux.
L'opposition officielle soulève également de sérieux doutes sur l'application qui découlera des intentions formulées par le gouvernement. Déjà, cette semaine, le premier ministre a mentionné que l'interdiction des signes religieux s'appliquerait pour les enseignants du secteur public, mais pas pour ceux du secteur privé. Qu'adviendra-t-il des employés du gouvernement fédéral? Seront-ils soumis aux mêmes règles que les employés de l'État québécois? Et concernant les services policiers, la portée du projet de loi se limitera-t-elle aux policiers associés à un corps de police québécois et non à ceux de la Gendarmerie royale du Canada?
« Nous avons assisté au cours des dernières semaines à beaucoup d'improvisation de la part de la CAQ dans ce dossier. Le gouvernement devra clarifier sa position et surtout démontrer que les règles qu'il souhaite mettre de l'avant sont applicables. Il y a tout un monde entre la théorie et la pratique. Le premier ministre doit cesser de lancer des ballons d'essai sur cette question et se positionner de façon claire. »
Pierre Arcand, chef de l'opposition officielle
« Notre formation politique a mené une réflexion en profondeur sur la question des signes religieux afin de se positionner. J'ai rencontré plusieurs intervenants afin de recueillir différents points de vue que j'ai eu la chance de transmettre au caucus libéral pour que nous puissions en discuter. Un consensus est ressorti de ces échanges : les libertés individuelles sont fondamentales. Le gouvernement Legault s'apprête à renier les droits fondamentaux des Québécois, notamment la liberté de religion, avec les intentions qu'il compte mettre de l'avant pour interdire les signes religieux chez les employés en fonction d'autorité. »
Hélène David, porte-parole de l'opposition officielle en matière de laïcité
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Cynthia St-Hilaire, Attachée de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 573-1844
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