Situation économique du Québec - Avant d'atteindre un déficit frôlant les 2 milliards de dollars, le gouvernement Marois doit sortir du déni
QUÉBEC, le 3 oct. 2013 /CNW Telbec/ - Plus tôt aujourd'hui, dans le cadre de la période de questions, le chef de l'opposition officielle, monsieur Jean-Marc Fournier, a demandé à la première ministre, madame Pauline Marois, sur quelle cible de déficit son gouvernement s'orienterait dorénavant, sachant que l'évaluation est maintenant passée à 1,8 G$. Au moment de la lecture du dernier budget, le gouvernement Marois avait pris l'engagement de l'atteinte du déficit 0 pour 2013-2014 et c'est sur cet engagement que les agences de crédit ont fondé leur évaluation quant à la cote de crédit du Québec.
« Hier, on a reconnu que les revenus n'étaient pas au rendez-vous. Ce matin, la première ministre reconnait que les dépenses sont à la hausse. La vérité dans cette histoire-là, c'est qu'on ne s'en va pas vers un déficit 0. La première ministre ne peut pas faire comme si ça n'existait pas, ce n'est pas vers un déficit de 200 M$ qu'on s'en va, ce n'est pas vers un déficit de 800 M$ qu'on s'en va, c'est vers un déficit qui approche les 2 G$ ! Si la première ministre ne change pas la recette, que va-t-il arriver de la cote de crédit du Québec ? » a demandé monsieur Fournier.
Pendant que tout le monde est sur un élan positif, au Québec on est en train de se créer une récession. Malgré sa tentative de démontrer que le Québec se porte bien, la première ministre pense que la situation économique du Québec est la même qu'ailleurs. Toutefois, au Canada, 145 000 emplois se sont créés. Ici, c'est 45 000 emplois de perdus. Au cours du deuxième trimestre, le produit intérieur brut, au rythme annuel, a reculé au Québec de 2,9 % alors que dans le reste du pays, il a augmenté de 1,7 %. Les investissements privés, en 2013, sont en chute dans la province de 1,6 %, mais en hausse de 1,3 % dans le reste du Canada. Il est légitime de s'interroger sur ces statistiques inquiétantes. Il faut que la première ministre sorte du déni. Les Québécois souhaitent une première ministre du Québec qui s'occupe d'économie, mais sa réelle obsession n'est pas l'emploi, c'est la division.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Charles Robert
Directeur de cabinet adjoint et responsable des relations médias
Aile parlementaire libérale
418-643-2743
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