Six villes canadiennes sur 50 reçoivent la plus haute note pour leur capacité à attirer de nouveaux arrivants English
Classement des villes canadiennes en fonction des caractéristiques qui séduisent le plus les migrants
OTTAWA, le 18 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Dans un rapport où il évalue le pouvoir d'attraction des villes canadiennes, le Conference Board indique que Waterloo, Calgary, Ottawa, Richmond Hill, Vancouver et St. John's continuent à attirer de nouveaux arrivants.
« Le fait d'attirer des travailleurs qualifiés est essentiel pour la compétitivité du Canada. Les villes qui ne parviennent pas à attirer de nouveaux habitants auront du mal à demeurer prospères et dynamiques », selon Alan Arcand, codirecteur, Centre des études municipales.
FAITS SAILLANTS |
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Le rapport intitulé Villes aimants III : Comparer le pouvoir d'attraction de 50 villes canadiennes analyse et compare les caractéristiques qui permettent aux villes canadiennes d'attirer de nouveaux arrivants. Le rendement de ces villes est comparé selon 43 indicateurs regroupés en sept catégories : société, santé, économie, environnement, éducation, innovation et logement. Les données reposent sur le Recensement du Canada et l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Les qualités qui rendent une ville attrayante ont survécu à l'épreuve du temps. Les six villes les plus attrayantes du classement de 2010 arrivent encore en tête du classement de cette année.
Les villes qui décrochent un A : une forte capacité d'attraction
Les six villes qui décrochent un A ont reçu de bonnes notes dans au moins deux catégories et présentent des avantages qui incitent des gens à venir s'y installer, tels qu'une économie prospère, une culture de l'innovation ou une excellente qualité de vie. Elles se situent d'un bout à l'autre du pays, sont de grande ou de petite taille, et comprennent des centres urbains et des villes de banlieue.
- Waterloo semble être l'une des villes préférées des migrants grâce à sa réputation bien méritée en matière d'innovation et d'éducation. Elle se classe première au chapitre de l'éducation, deuxième pour l'innovation et troisième pour l'économie.
- Calgary est la seule ville à occuper la première place dans deux catégories : l'économie et l'innovation, ce qui lui permet de se positionner dans le haut du classement, malgré des résultats médiocres en matière d'éducation, de santé et d'environnement.
- Ottawa doit ses attraits aux bons résultats qu'elle obtient dans quatre catégories déterminantes : société, éducation, innovation et économie. Son point faible est la santé, qui lui vaut un C en raison de son petit nombre de travailleurs de soutien dans le secteur de la santé.
- Richmond Hill doit sa position à ses excellents résultats dans les catégories Éducation, Innovation et Société. Elle est la troisième ville la plus diversifiée du Canada et revendique fièrement le titre de ville ayant le plus grand nombre de diplômés en ingénierie, sciences et mathématiques par habitant.
- Vancouver est attrayante pour sa qualité de vie supérieure dans l'ensemble, attestée par ses excellents résultats dans les catégories Société, Éducation et Environnement. Elle représente l'une des principales destinations des nouveaux Canadiens. Son gros point faible est le logement qui, en raison de son manque d'abordabilité, lui vaut un D, la classant en 44e position sur 50.
- St. John's doit son classement à ses excellents résultats dans les catégories Économie et Santé. La ville affiche le deuxième meilleur ratio d'omnipraticiens et de médecins spécialistes par tranche de 100 000 habitants. Elle obtient ainsi la deuxième place dans la catégorie Santé et est l'une des deux seules villes à décrocher un A à cet égard.
Les villes qui obtiennent un B : un pouvoir d'attraction satisfaisant
Les six villes susmentionnées sont suivies au classement d'un groupe diversifié constitué de 14 villes de banlieue ou villes carrefours qui obtiennent un B, dont Toronto et trois de ses banlieues - Oakville, Markham et Mississauga. Toronto devance toutes les villes du classement dans la catégorie Société, mais se contente d'un C pour l'innovation, la santé et l'environnement. Le groupe est complété par deux villes de la banlieue de Vancouver (Burnaby et Coquitlam); quatre villes des Prairies (Edmonton, Regina, Saskatoon et Winnipeg); et quatre centres gouvernementaux : Victoria, Halifax, Québec et Kingston.
Les villes qui reçoivent un C : une marge d'amélioration potentielle
Parmi les 17 villes ayant reçu un C figure Montréal, l'un des plus grands centres urbains du Canada. Outre Montréal, six autres villes du Québec écopent d'un C : Gatineau, Lévis, Sherbrooke, Laval, Saguenay et Longueuil. On trouve aussi dans ce groupe six petites et moyennes agglomérations de l'Ontario : Vaughan, Guelph, London, Kitchener, Burlington et Thunder Bay. Richmond (Colombie-Britannique), Surrey, Kelowna et Moncton obtiennent elles aussi un C. Dans l'ensemble, les villes qui reçoivent un C affichent de faibles résultats dans les catégories Économie ou Société, et parfois même dans les deux. Les villes de ce groupe ont des progrès à faire pour améliorer leur capacité à attirer de nouveaux arrivants.
Les villes qui écopent d'un D : un faible pouvoir d'attraction
Globalement, les 13 villes qui écopent d'un D, lequel les positionne dans la moitié inférieure du classement, doivent essentiellement leur place à leurs faibles résultats dans les catégories Économie, Innovation, Société et Éducation. Ces villes peinent à attirer de nouveaux arrivants et 9 d'entre elles ont connu une faible croissance démographique entre 2006 et 2011, tandis que deux ont subi une baisse de leur population. Soulignons que nombre de ces villes se situent en Ontario, notamment les grands centres que sont Hamilton et Brampton, ainsi que le Grand Sudbury, Windsor, Barrie, St. Catharines, Brantford, Cambridge et Oshawa. Abbotsford, Trois-Rivières et Saint John complètent ce groupe.
Les conclusions de ce rapport seront présentées lors du webinaire du Conference Board intitulé City Magnets: Attracting and Retaining Skilled Workers to Canadian Cities, qui se tiendra le 23 octobre 2014, à 14 h (HNE).
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Yvonne Squires, Relations avec les médias, Le Conference Board du Canada, 255 ch. Smyth, Ottawa ON, K1H 8M7, Tél. : 613-526-3090, poste 221, Courriel : [email protected]
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