SLR sur le pont Champlain et autoroute 19 - Le ministre Poëti sème la confusion
QUÉBEC, le 13 juin 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Vachon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, d'électrification des transports et de stratégie maritime, Martine Ouellet, et le député de Terrebonne et porte-parole en matière de famille, Mathieu Traversy, déplorent que le ministre des Transports, Robert Poëti, sème la confusion dans les dossiers de transport de la région métropolitaine pour lesquels il y a des consensus. Même la Communauté métropolitaine de Montréal demandait, hier, au gouvernement d'inclure au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2014-2024 les projets de système léger sur rail (SLR) sur le nouveau pont Champlain et de parachèvement de l'autoroute 19.
« Les tergiversations du ministre sèment la confusion. D'un côté, il refuse de dévoiler l'étude d'AECOM sur le SLR qui répond à toutes ses questions et, de l'autre, il commande de nouvelles études. Le SLR est une infrastructure névralgique pour la Rive-Sud et Montréal; le ministre doit réajuster le tir et confirmer l'engagement libéral pour le SLR », a affirmé Martine Ouellet.
« M. Poëti doit assumer ses décisions politiques plutôt que d'invoquer de fausses exigences administratives. S'il veut retarder le projet de l'autoroute 19 jusqu'en 2018, en pleine année électorale, qu'il le dise. S'il veut renvoyer le dossier aux calendes grecques, qu'il le dise. S'il veut réellement parachever l'autoroute 19, qu'il réinscrive le projet dans le PQI », a poursuivi, pour sa part, Mathieu Traversy.
SLR
En avril 2013, le ministre des Transports du gouvernement du Parti Québécois, Sylvain Gaudreault, confirmait le choix du Québec d'aller de l'avant avec un SLR sur le nouveau pont Champlain et créait un bureau de projet pour coordonner sa réalisation. De plus, l'étude d'AECOM confirme que dès 2021, l'autobus ne pourra plus suffire à la demande sans investissement important.
Autoroute 19
Rappelons qu'en juin 2010, le premier ministre Jean Charest annonçait qu'il allait de l'avant avec le parachèvement de l'autoroute 19. À son arrivée au pouvoir, le Parti Québécois découvrait toutefois qu'aucune somme n'avait été réservée pour le projet. Dès mai 2013, le gouvernement du Parti Québécois corrigeait le tir en inscrivant le projet au PQI. De plus, il le bonifiait pour favoriser le transport collectif, en y ajoutant un stationnement incitatif de 280 places dans le secteur de la côte de Terrebonne et des aménagements pour des voies réservées.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini
Attachée de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
418 643-2743
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