Soins à domicile - Promettre 150 M$ par année et se réjouir d'en offrir 60 M$ 2 ans plus tard, c'est berner les Québécois
QUÉBEC, le 12 juill. 2016 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile, de santé publique et de prévention, Jean-François Lisée, le porte-parole pour les aînés, Harold LeBel, et la porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, jugent insuffisantes les sommes annoncées pour les soins à domicile au Québec.
« En avril dernier, nous avions dénoncé l'improvisation du gouvernement et demandé un réinvestissement important. L'annonce d'aujourd'hui reste au-dessous des attentes; ce sont les mêmes 60 millions déjà annoncés. C'est loin de la promesse libérale de 150 millions de plus par année pour les soins à domicile. Un autre engagement non tenu par ce gouvernement, qui nous a malheureusement habitués aux bris de promesse. Nous aimerions également savoir de quelle façon la répartition des montants a été faite par région, alors que les besoins resteront criants dans plusieurs d'entre elles », a déclaré Jean‑François Lisée.
« Au moins, le ministre se range finalement à nos arguments : le maintien à domicile aurait dû être une priorité depuis 2 ans puisqu'il répond à des besoins réels tout en permettant d'économiser de l'argent et du temps passé à l'urgence. C'est non seulement important pour nos aînés, mais également pour les proches aidants. Il y a des problèmes majeurs à régler pour le maintien à domicile de nos aînés, comme le manque de ressources, les délais et les disparités régionales. Les sommes investies doivent correspondre aux besoins », a ajouté Harold LeBel.
Diane Lamarre rappelle que ce bris de promesse s'ajoute aux autres promesses non tenues par le gouvernement libéral en matière de santé. « Que ce soit pour le million de Québécois qui n'ont toujours pas de médecin de famille ou les urgences qui débordent, le ministre Barrette a beaucoup parlé, mais n'a pas tenu ses engagements. L'austérité libérale a soutiré des sommes importantes dans le réseau et les soins offerts aux citoyens ont été touchés, quoi qu'en dise le gouvernement libéral. Quand les besoins augmentent, il faut augmenter les budgets. Or, le ministre n'a pas su octroyer au soutien à domicile les sommes nécessaires au simple maintien des services offerts. Résultat : de nombreuses personnes ont vu leurs heures de soutien à domicile diminuer au cours des 2 dernières années, alors que leurs besoins augmentaient. Promettre 150 M$ par année et se réjouir d'en offrir 60 M$ 2 ans plus tard, c'est berner les Québécois », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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