Solution Turcot de la Ville de Montréal: La Ville a compris. Au tour du MTQ
de faire ses devoirs
MONTRÉAL, le 21 avr. /CNW Telbec/ - Le Conseil régional de l'environnement (CRE-Montréal) et ses partenaires se sont dit satisfaits du projet dévoilé aujourd'hui par la Ville de Montréal sur la réfection du complexe Turcot. Selon eux, la Ville a réussi à intégrer toutes les préoccupations de la communauté montréalaise, à savoir de réduire la circulation automobile, d'augmenter l'offre de transports collectifs, d'augmenter les espaces verts, d'améliorer la qualité du milieu de vie et de diminuer la consommation d'espace. Ils pressent à présent la ministre des Transports du Québec, Mme Julie Boulet, d'en faire autant afin de développer un projet tourné vers l'avenir dont les Québécois pourront être fiers.
"La Ville de Montréal a fait ses devoirs, indique Daniel Bouchard, responsable du dossier Transport au CRE-Montréal. Cette proposition permettrait sans aucun doute de favoriser le développement environnemental, économique et social de la Métropole. La Ville a compris que c'est assez fondamental pour un projet de cette envergure."
L'organisme rappelle que tous les acteurs de la Métropole, que ce soit la santé publique, le Réseau des ingénieurs, les experts universitaires en urbanisme et en transport, les groupes environnementaux, les groupes de citoyens et socio-économiques se sont ralliés aux mêmes principes d'aménagement et de mobilité durable.
"Le pari des transports collectifs, c'est maintenant le temps de le relever", affirme Florence Junca-Adenot, directrice du Forum Urba 2015 et ancienne PDG de l'Agence Métropolitaine de transport. "Les études le démontrent. Si on offre des services de transport collectif attrayants et efficaces, les citoyens préfèrent délaisser leur voiture, tant pour des raisons économiques que sur le plan de la qualité des déplacements."
En énumérant tous les projets de transport collectif qui sont prévus dans les prochaines années, celle-ci estime qu'environ 25 000 personnes troqueraient leur voiture pour les transports collectifs, pouvant ainsi diminuer jusqu'à 30% le nombre de voitures vers le centre-ville. Le MTQ qui n'a pas du tout considéré ces projets dans ses calculs est donc en train de concevoir un échangeur qui privilégie la voiture par rapport aux transports en commun.
"Il appartient maintenant au gouvernement du Québec de saisir la balle au bond. Le gouvernement a entre les mains un projet qui lui permet d'être cohérent avec ses orientations en matière de transport, d'urbanisme et de santé, et de confirmer le leadership du Québec en matière de lutte aux changements climatiques. C'est une opportunité unique que le gouvernement doit impérativement saisir pour respecter ses engagements et protéger sa crédibilité", a affirmé Sidney Ribaux, coordonnateur général d'Équiterre.
"Heureusement pour la Ministre Julie Boulet, il est minuit moins cinq. Elle a encore le temps de faire le bon choix. Avec un investissement de 1,5 milliards de $ et un projet qui va durer 100 ans, on doit bâtir pour l'avenir", rappelle M. Bouchard du CRE-Montréal.
Renseignements: Leila Copti, CRE-Montréal, (514) 661-6134; Éveline Trudel-Fugère, Équiterre, (514) 605-2000
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