Sommet de Copenhague - L'absence du maire Tremblay: inacceptable
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle15 déc, 2009, 10:49 ET
MONTRÉAL, le 15 déc. /CNW Telbec/ - "La métropole du Québec et deuxième plus grande ville en importance au
"Le maire a beau plaider les réalisations de son administration, il aurait été préférable qu'il additionne sa voix à celles des autres grandes villes du monde en allant démontrer le réel engagement de la Ville de Montréal à lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Comment peut-il justifier que Montréal soit, par son absence, en marge du grand mouvement de mobilisation pour forcer l'intensification de la lutte au réchauffement climatique ?" a poursuivi Louise Harel.
À l'occasion de la séance du conseil de ville du 14 décembre, l'Opposition officielle a présenté une déclaration aux membres du conseil. Elle se lit comme suit :
La conférence de Copenhague et les changements climatiques : appui au gouvernement du Québec Attendu que la 15e conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se déroule présentement à Copenhague se révèle cruciale afin de convenir d'une entente internationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES); Attendu que le gouvernement fédéral n'a pas réussi à réduire ses émissions de GES dans le cadre de l'actuel Protocole de Kyoto, puisqu'elles sont près de 34 % plus élevées que l'objectif fixé pour 2012 (2008 à 2012), soit une réduction de 6 % sous le niveau de 1990; Attendu que le gouvernement fédéral propose désormais une réduction de 20 % des émissions de GES d'ici 2020, par rapport à 2006 (et non plus 1990), ce qui représente en fait moins de 3 % par rapport au niveau de 1990, soit beaucoup moins que la cible récemment proposée par le gouvernement du Québec; Attendu que le gouvernement du Québec, à l'instar de l'Union européenne, a adopté un objectif fort et ambitieux visant à générer un véritable changement au plan climatique, soit de réduire d'ici 2020 les émissions de GES de 20 % sous le niveau de 1990. Attendu que des voix s'élèvent au Québec comme à Ottawa pour des réductions de 25% des émissions de GES par rapport à 1990; Attendu qu'un récent sondage mené par Léger Marketing pour le compte d'Équiterre conclut que les Québécois sont très nombreux (87 %) à être d'avis que le gouvernement fédéral devrait s'engager à atteindre une cible de réduction plus élevée; Attendu que des sanctions économiques devraient être adoptées pour les États qui n'atteindront pas leur cible au terme de l'application du futur accord. Il est proposé : Que la Ville de Montréal transmette au gouvernement du Québec, notamment au premier ministre et à la délégation de Québécois qui participent à la conférence de Copenhague, un appui inconditionnel en faveur d'une cible des émissions de GES contraignante et ambitieuse.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, (514) 872-2934, Cell.: (514) 247-0446
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