Sommet sur l'enseignement supérieur - Le Québec doit changer

QUÉBEC, le 25 févr. 2013 /CNW Telbec/ - À l'instar de milliers de personnes et d'organisations, le Collectif pour un Québec sans pauvreté participera aux mobilisations entourant le Sommet sur l'enseignement supérieur. Il ajoute ainsi sa voix à toutes celles qui réclament une société meilleure et plus égalitaire. 

Si les organisations étudiantes et, dans leur sillage, les mouvements sociaux se sont mobilisés contre la hausse annoncée des frais de scolarité, la lutte a rapidement débordé sur des enjeux sociaux beaucoup plus larges, comme le droit à l'éducation, la démocratie participative et la réforme de la fiscalité. Dès le départ, le Collectif a appuyé le mouvement de grève, en soulignant les liens entre frais de scolarité, inégalités socioéconomiques et pauvreté.

« L'esprit du printemps dernier, c'est le désir de vivre dans une société plus juste où l'accès véritable aux services publics est vu comme une condition incontournable à l'épanouissement de touTEs les citoyenNEs. Ainsi, il est nécessaire que le gel des frais de scolarité ressorte comme le consensus minimal du Sommet sur l'enseignement supérieur. La gratuité scolaire demeure l'objectif à atteindre à plus long terme », d'affirmer Serge Petitclerc, porte-parole du Collectif.

Après une trentaine d'années d'application de politiques néolibérales, la crise récente montre que le Québec est à la croisée des chemins. La stagnation sur le plan de la lutte à la pauvreté et à l'exclusion ainsi que la lente - mais certaine - remontée des inégalités prouvent que ces politiques ne fonctionnent pas. « L'obsession de l'équilibre budgétaire et le refus systématique d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises sont des obstacles majeurs à la progression du Québec. Il faut cesser de faire payer les plus pauvres et la classe moyenne pour le manque de vision de l'élite politique », de renchérir, M. Petitclerc.

« Oui, le Québec doit changer. Ce changement passe notamment par un réel gel des frais de scolarité, dans une perspective de gratuité scolaire, et il doit se poursuivre pour parvenir à un Québec sans pauvreté, égalitaire et riche de tout son monde », de conclure M. Petitclerc.

SOURCE : COLLECTIF POUR UN QUEBEC SANS PAUVRETE

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