Sommet sur l'enseignement supérieur - Les contribuables font largement leur part et l'indexation des droits de scolarité est un minimum selon la FCEI
MONTRÉAL, le 26 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Bien que la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) aurait préféré une augmentation plus substantielle des droits de scolarité, elle estime qu'il est essentiel de préserver la paix sociale et, en ce sens, elle appuie l'indexation des frais de scolarité qui représente un minimum pour maintenir un financement adéquat des universités. « Il faut rappeler que les contribuables du Québec assument déjà 66 % du financement des universités, alors que les étudiants contribuent pour environ 14 %. Ailleurs au Canada, ces pourcentages se chiffrent respectivement à 55 % et 21 %. Indexer les frais de scolarité nous apparaît donc comme une condition minimale au financement des études supérieures, car les contribuables et les entreprises sont déjà surtaxés. Les étudiants doivent donc eux aussi faire leur part », a déclaré Mme Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur.
« En outre, l'indexation des droits de scolarité ne représentera pas un frein à l'accessibilité, car on parle d'une augmentation de 70 $ par année, soit 1.35 $ par semaine, et cela sans tenir compte de la bonification de l'aide financière. Il nous semble donc que c'est là tout un compromis de la part du gouvernement et des citoyens et j'espère que les étudiants le reconnaîtront et que les commerçants et les citoyens ne revivront jamais la crise du printemps passé », a ajouté Mme Hébert.
Par ailleurs, selon M. François Vincent, analyste principal des politiques à la FCEI, le fait que la proposition avancée lors des rencontres préparatoires par certains groupes étudiants et qui visait à imposer une taxe additionnelle aux entreprises pour financer les universités n'ait pas été déposée au Sommet est une bonne chose. « On se rappellera que les PME québécoises sont taxées à plus du double de leurs homologues du reste du Canada, elles soutiennent donc déjà amplement le système d'éducation. Sans compter qu'augmenter le fardeau fiscal des petites entreprises qui sont le poumon de notre économie, aurait eu des conséquences économiques néfastes pour tout le Québec ».
Enfin, suite à des propositions présentées par le gouvernement lors du Sommet, plusieurs chantiers, dont un important sur les Cégeps, débuteront au cours des prochaines semaines. La FCEI souhaite vivement que ces derniers conduisent à développer des mécanismes permettant d'assurer un financement adéquat pour les établissements d'enseignement, et ce, en toute équité pour les contribuables qui font déjà largement leur part.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca).
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
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