MONTRÉAL, le 19 déc. 2018 /CNW Telbec/ - Dans la foulée des récentes déclarations du premier ministre du Québec à l'endroit du pétrole albertain qui ont semé la grogne dans l'Ouest canadien, on apprend aujourd'hui dans un sondage Léger, réalisé pour le compte de l'IEDM, qu'une large majorité de Québécois préfèrent le pétrole de l'Ouest canadien à celui de tout autre endroit dans le monde.
En effet, 66 % des répondants privilégient le pétrole de l'Ouest canadien, contre 7 % seulement qui préfèrent importer du pétrole des États-Unis. Suivent ensuite l'Algérie (3 %), le Nigéria (1 %) et l'ensemble des pays du Moyen-Orient (1 %).
« Fait intéressant pour le nouveau gouvernement à Québec et son chef, parmi les répondants qui s'identifient à la CAQ, 79 % préfèrent le pétrole de l'Ouest canadien, note Germain Belzile, chercheur associé senior à l'IEDM.
Autres faits saillants :
- 53 % des répondants souhaitent que le Québec exploite ses propres ressources pétrolières plutôt que de continuer d'importer le pétrole qu'il consomme.
« À l'évidence, l'opinion des Québécois sur le développement et la provenance du pétrole est fort différente de ce qui est souvent véhiculé par certains groupes de pression et une partie de l'élite politique », soutient M. Belzile.
- Selon 45 % des Québécois, le pipeline demeure le moyen de transport du pétrole le plus sécuritaire, loin devant les autres options (14 % pour le camion-citerne, 13 % pour le train, et 9 % pour le bateau).
« Manifestement, les Québécois savent que le transport par pipeline comporte moins de risques que les autres modes de transport fréquemment utilisés. C'est d'ailleurs vrai tant pour les Montréalais que pour les gens qui habitent en région », affirme M. Belzile.
Ainsi, au fil des ans, sondage après sondage, les Québécois sont toujours aussi favorables au pétrole et à son exploitation.
« Considérant que la demande et la consommation de pétrole continuent d'augmenter, que ce dernier compte actuellement pour 40 % de l'énergie primaire utilisée au Québec, et que l'exploitation des hydrocarbures serait donc profitable pour le Québec, qu'attendons-nous pour changer nos politiques publiques? », demande M. Belzile.
« Il est grand temps de commencer à sevrer l'État québécois de sa dépendance envers les paiements de péréquation en écoutant les Québécois et en exploitant nos propres ressources. La situation économique en Alberta rend plus impératif que jamais de laisser passer le pétrole de l'Ouest sur notre territoire, d'autant plus que ce pétrole est le plus prisé des Québécois », conclut Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l'IEDM.
Le sondage web a été effectué du 9 au 12 novembre 2018 auprès d'un échantillon représentatif de 1005 Québécois âgés de 18 ans et plus. La marge d'erreur se situe autour de + ou - 3,1 %.
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L'IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications et ses interventions, l'IEDM alimente le débat sur les politiques publiques au Québec et à travers le Canada en proposant des réformes fondées sur les principes de l'économie de marché et de l'entrepreneuriat.
SOURCE Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevues : Pascale Déry, Vice-présidente, Communications et développement, IEDM, Tél. : 514-273-0969 p. 2233, Cell. : 514-502-6757, courriel : [email protected]
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