Sondage CROP - Dépenses des ménages québécois : les télécommunications jugées indispensables pour près de la moitié d'entre eux English
Le panier d'épicerie, la dépense la plus susceptible d'augmenter au cours de la prochaine année selon les répondants
QUÉBEC, le 21 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Outre les dépenses mensuelles essentielles (épicerie, soins de santé, loyer, etc.) près de la moitié des Québécois ne seraient pas prêts à couper une dépense liée aux télécommunications (soit Internet à 68 %, câblodistribution à 45 % et téléphone cellulaire à 43 %). Cette réalité est d'autant plus vraie pour les 18-34 ans, dont plus de la moitié (52 %) ne réduiraient pas leur facture de téléphone cellulaire. C'est ce que révèle un récent sondage CROP, réalisé auprès de 1 000 Québécois pour le compte d'Universitas, qui a soulevé plusieurs faits intéressants au sujet du budget familial. Après les télécoms, ce sont les dépenses en voyages (30 %) qui sont jugées les plus indispensables par les répondants. De plus, même en période d'austérité, près du quart d'entre eux n'envisagent pas de diminuer leurs investissements dans leur REER (23 %) et leur CELI (21 %), passant même devant les sorties au restaurant (20 %). Dans une moindre mesure, 11 % des ménages n'envisagent pas de réduire leur investissement dans leur régime enregistré d'épargne-études (REEE).
Par contre, c'est la facture du panier d'épicerie qui semble être la plus redoutée par les Québécois. En effet, plus de la moitié des répondants (52 %) jugent que cette dépense est susceptible d'augmenter d'en moyenne 139 $ au cours de la prochaine année, suivie des soins de santé (36 %), et des frais de scolarité (33 %), tous niveaux confondus. Notons que parmi les répondants ayant affirmé que leurs dépenses en frais de garde allaient augmenter au cours de la prochaine année, cette hausse est estimée à environ 290 $.
Impact des mesures fiscales sur la stratégie d'épargne des familles
Lorsque l'on demande aux Québécois de quelle manière les mesures fiscales destinées aux familles (frais de garde révisés, abolition du crédit d'impôt destiné aux familles et l'ajustement de la prestation universelle pour la garde d'enfant) affecteront leur stratégie d'épargne, près des deux tiers (61 %) des foyers avec enfants affirment que cela ne changera rien. De plus, près de la moitié des ménages avec enfants (43 %) ont utilisé l'ajustement de la PUGE, soit 60 $/enfant, pour des dépenses reliées à ceux-ci, notamment pour la rentrée scolaire, des vêtements, etc. Plus du quart d'entre eux (27 %) ont choisi de rembourser leurs dettes avec ce montant et 12 % ont investi cet argent dans un régime enregistré d'épargne-études (REEE). « Nous nous réjouissons qu'une bonne proportion de Québécois n'envisagent pas de couper dans leur épargne, et ce, malgré la situation économique actuelle, » affirme Sonia Dupèré, vice-présidente adjointe, service à la clientèle et administration des ventes chez Universitas.
« Les résultats du sondage révèlent que les familles redoutent l'augmentation des frais de scolarité. Les parents auraient avantage à considérer le REEE comme mode d'épargne rentable et sécuritaire, d'autant plus que les gouvernements contribuent en subventions de 30% à 60% du capital investi, en fonction du revenu familial», poursuit Mme Dupèré.
Le sondage a également permis de révéler les dépenses mensuelles estimées des familles québécoises et c'est sans surprise que l'on apprend que le loyer/hypothèque (775 $), l'épicerie (496 $) et tous les frais liés à la voiture (412 $) sont les catégories en tête de liste. De plus, les frais de garde (CPE, garderie subventionnée ou non, en installation ou milieu familial) arrivent tout juste après avec des dépenses estimées à 221 $ par mois.
Autres données intéressantes tirées du sondage :
- Les familles québécoises estiment leurs dépenses annuelles liées aux frais de scolarité (primaire à l'université) à 2 569 $, soit deux fois plus que le montant investi en REEE (1 270 $);
- 3 foyers avec enfants sur 5 sont modérément ou très inquiets des dépenses liées aux études postsecondaires des enfants;
- Les Québécois continuent d'opter pour les modes traditionnels d'épargne, en y investissant annuellement en moyenne, 3 122 $ en REER et 2 463 $ dans un CELI.
Le sondage a été réalisé par CROP en ligne du 12 au 17 août 2015 auprès de 1 000 Québécois par le biais d'un panel Web. Les résultats ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population à l'étude selon le sexe, l'âge, la région de résidence, la langue maternelle et le niveau de scolarité des répondants. Notons que, compte tenu du caractère non probabiliste de l'échantillon, le calcul de la marge d'erreur ne s'applique pas.
À propos d'Universitas
Depuis sa création en 1964, Universitas est un chef de file en matière de régimes enregistrés d'épargne-études servant des clients au Québec et au Nouveau-Brunswick. Il s'agit de la seule fondation de cette spécialité à avoir son siège social au Québec. Ayant pour mission de favoriser l'éducation postsecondaire au moyen de l'épargne et du versement de paiements d'aide aux études, Universitas a remis plus de 550 M$ en PAE et en remboursement d'épargne, gère plus d'un (1) milliard $ d'actifs et compte à ce jour plus de 210 000 bénéficiaires. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter le site universitas.ca.
SOURCE Gestion Universitas inc.
Lydia Juliano, Julie Deschambault, Matom Communication, [email protected], [email protected], 514 949-1446, 514 891-8645; Valérie Beaulieu, Conseillère principale,communication et relations publiques, Gestion Universitas inc., [email protected], 418 651-8977, poste 2314
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