Sondage d'ÉducÉpargne : près de 3 Québécois sur 4 (73 %) ne savent pas s'ils vont planifier l'utilisation de leur épargne avant leur retraite ou, pire encore, n'ont aucune intention de le faire
MONTRÉAL, le 5 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Selon un sondage d'ÉducÉpargne, réalisé en collaboration avec Léger, plusieurs Québécois n'ont pas l'intention (43 %) ou ne savent pas (30 %) s'ils vont planifier l'utilisation de leur épargne en prévision de la retraite. Et ce, même si 95 % des répondants considèrent qu'il est important d'avoir suffisamment d'épargne pour mener une vie stimulante et confortable à la retraite.
Selon le sondage, 30 % des Québécois envisagent de planifier l'utilisation de leur épargne le jour même de leur retraite ; 7 % un an ou moins avant ; 9 % cinq ans avant ; et seulement 3 % au moins dix ans avant. Enfin, 13 % considèrent ne pas avoir besoin de planifier.
« Pour ÉducÉpargne, ces résultats indiquent que les Québécois ont besoin d'améliorer leur niveau de connaissance et d'aller chercher les conseils adéquats afin de bien planifier l'utilisation de leur épargne à la retraite. On parle ici de dizaines, voire même de centaines de milliers de $ qui sont en jeu », de déclarer Nathalie Bachand, Pl. Fin., présidente du conseil d'ÉducÉpargne.
« Pour s'assurer d'avoir un avenir financier à la hauteur de leurs ambitions, plus de Québécois auraient intérêt à mieux s'informer, et éviter d'attendre à la dernière minute pour agir. Ainsi, ils seront mieux outillés pour prendre les meilleures décisions possibles pour leurs finances personnelles, mais aussi pour la vie en général », d'ajouter Nathalie Bachand.
Que feront les Québécois avec leur épargne à la retraite?
29 % des Québécois se paieraient un peu de luxe, 24 % vivraient avec leur épargne le plus longtemps possible afin de retarder leurs demandes de rentes gouvernementales, et 23 % ne toucheraient pas à leur épargne afin de la faire fructifier.
Par ailleurs, moins de quatre répondants sur dix (39 %) croient qu'il serait avantageux de retarder leurs demandes de rentes le plus tard possible, alors que 36 % pensent le contraire.
« Envisager d'utiliser l'épargne personnelle afin de repousser ses demandes de rentes gouvernementales peut être une très bonne stratégie puisqu'elles seront bonifiées chaque année. Bien sûr, chaque cas est différent, mais cela pourrait garantir un revenu indexé pour toute la vie à la retraite. Ceci, dans un contexte où de moins en moins de gens bénéficieront d'un régime de retraite à prestations déterminées », de conclure Nathalie Bachand.
Méthodologie du sondage
Ce sondage a été réalisé par Léger entre le 4 et le 11 août 2020, auprès de 1 000 Québécois de 18 ans et plus. À titre comparatif, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.
Octobre, c'est le Mois de l'épargne!
En octobre, ÉducÉpargne interpelle plus particulièrement les jeunes travailleurs âgés de 18 à 35 ans afin de les sensibiliser à l'importance de l'épargne. En collaboration avec Urbania, ÉducÉpargne organise un grand concours permettant de remporter deux CELI de 1 000 $.
Nous tenons à remercier nos précieux partenaires de campagne : Fondaction, le Fonds de solidarité FTQ et Retraite Québec.
Pour plus de détails, visitez le www.educepargne.ca.
À propos d'ÉducÉpargne
Créé en 2003 sous le nom de Question Retraite, ÉducÉpargne est un organisme à but non lucratif regroupant au-delà d'une vingtaine de partenaires provenant des milieux gouvernemental, financier, patronal, associatif et de l'enseignement.
La mission d'ÉducÉpargne est de sensibiliser les Québécoises et les Québécois à l'importance de développer et maintenir de bonnes habitudes d'épargne, les outiller pour en accroître la portée et les conseiller pour maximiser son utilisation, notamment à la retraite.
SOURCE ÉducÉpargne
Renseignements et demandes d'entrevue : Louis-Alexandre Lacoste, Directeur général, ÉducÉpargne, 514 953-5188, [email protected]
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