Sondage de Deloitte : les dirigeants de la nouvelle génération affirment que les organisations ont besoin d'encourager l'innovation pour stimuler la croissance, retenir le talent et jouer un rôle positif dans la société
Bien que les écho-boomers accordent de l'importance à l'innovation chez un employeur, seulement 26 pour cent des personnes interrogées croient que leurs dirigeants d'entreprise encouragent des pratiques qui favorisent l'innovation
DAVOS, Suisse, le 22 janv. 2013 /CNW/ - Selon le sondage Millennial de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL), 78 pour cent des futurs chefs d'entreprise dans le monde croient que l'innovation est essentielle à la croissance. Toutefois, puisque la crise économique entre dans sa sixième année, seulement 26 pour cent des écho-boomers estiment que les dirigeants d'entreprise en font assez pour encourager des pratiques qui favorisent l'innovation.
« Nous avons besoin d'innovation au niveau institutionnel pour changer suffisamment la mentalité des organisations et permettre ainsi l'éclosion et le développement de nouvelles idées », explique Barry Salzberg, chef de la direction mondial chez Deloitte. « Bien que nos chefs d'entreprise actuels puissent débattre de la façon d'innover et de l'endroit pour le faire, il est clair que nos futurs dirigeants accordent beaucoup d'importance à l'innovation - non seulement comme moteur de la croissance mais aussi comme catalyseur pour résoudre les problèmes les plus urgents de la société. »
DTTL a interrogé près de 5 000 écho-boomers de 18 pays. En jaugeant la perception des futurs dirigeants au sujet de l'innovation et de ses impacts sur la société, 84 pour cent indiquent que l'innovation en affaires a des retombées positives sur la société, et 65 pour cent estiment que les activités de leur propre entreprise profitent à la société à certains égards.
On considère que le milieu des affaires joue un rôle de premier plan dans le développement d'innovations qui serviront les intérêts de la société. Près de la moitié des répondants (45 pour cent) croient en effet que ce sont les entreprises qui génèrent les innovations les plus profitables à la société, comparativement au gouvernement (18 pour cent) et aux organismes universitaires (17 pour cent).
Le talent comme catalyseur de l'innovation
L'innovation est aussi un élément important du recrutement et de la fidélisation des talents. Les deux tiers des écho-boomers interrogés soulignent que l'innovation est un facteur clé pour qu'une organisation soit considérée comme un employeur de choix. Ceci est particulièrement important pour les nombreuses entreprises qui cherchent à attirer un nombre toujours plus grand d'écho-boomers, lesquels devraient composer 75 pour cent de la main-d'œuvre mondiale d'ici 2025.[1]
Or, des divergences ont été observées lorsqu'on a demandé aux écho-boomers ce qu'ils pensaient des exigences en matière d'innovation :
- 39 pour cent des répondants croient que les encouragements et les récompenses pour la formulation d'idées et la créativité sont indispensables pour favoriser l'innovation, alors que seulement 20 pour cent affirment que leur propre organisation fonctionne de cette façon.
- 34 pour cent indiquent que la clé d'un environnement novateur consiste à donner aux employés du temps libre pour l'apprentissage et la créativité, contre 17 pour cent qui définissent ainsi leur milieu de travail.
- 32 pour cent considèrent l'ouverture et la liberté de remise en question comme étant la clé de l'innovation, contre 17 pour cent qui disent constater cette démarche dans leur organisation.
- 42 pour cent croient qu'il est important d'encourager la pensée novatrice à tous les niveaux de l'organisation, contre 26 pour cent qui décrivent ainsi leur lieu de travail.
« Un changement générationnel est en train de s'opérer au sein des entreprises alors que les baby-boomers, dont plusieurs sont peut-être restés fidèles à la « vieille façon » de faire des affaires, commencent à quitter leurs fonctions de dirigeant pour partir à la retraite », souligne M. Salzberg. « Ainsi, les organisations ont maintenant la chance de prendre le pas et de créer les conditions et l'engagement nécessaires pour encourager et favoriser l'innovation dans leur milieu de travail. Les avantages qui peuvent en découler sont énormes : une fidélisation accrue des talents, une meilleure compétitivité et un impact plus positif sur la société. »
Les opinions sur l'innovation varient selon le pays et l'industrie
- Les répondants dans les pays BRIC se considèrent inventifs et jugent que leur entreprise fait preuve d'originalité, tandis que les répondants du Japon placent leur entreprise au bas de l'échelle dans presque tous les aspects liés à l'innovation. Par exemple, 70 pour cent des répondants des pays BRIC estiment que leurs employeurs sont novateurs, contre seulement 25 pour cent des répondants au Japon.
- Six répondants sur dix (62 pour cent) se décriraient comme une personne inventive, allant de l'Inde (81 pour cent), de la Thaïlande (79 pour cent), de l'Afrique du Sud (78 pour cent) et du Brésil (77 pour cent) au Japon (24 pour cent).
- 65 pour cent des répondants estiment que les activités de leur entreprise profitent à la société, avec en tête le Brésil (83 pour cent), l'Inde (74 pour cent) et l'Allemagne (73 pour cent). Seulement 46 pour cent ont répondu la même chose en Corée du Sud.
- Les secteurs qui sont considérés comme responsables de la majorité des innovations sont : la technologie, les médias et les télécommunications (TMT) (52 pour cent); les biens et services de consommation (47 pour cent) et la fabrication (37 pour cent).
- Les secteurs qui sont considérés comme les plus démunis sur le plan de l'innovation sont : l'éducation (27 pour cent); l'électricité (18 pour cent) et le gouvernement national (17 pour cent).
Pour de plus amples renseignements et pour voir les résultats du sondage, visitez le : www.deloitte.com/millennialsurvey
À propos de l'étude Millennial de Deloitte :
Les résultats de la recherche reposent sur une étude menée par Millward Brown. Un total de 4 982 entrevues ont été réalisées en ligne entre le 19 novembre et le 19 décembre 2012. Environ 300 entrevues ont été réalisées sur chacun des 16 marchés suivants : États-Unis, Canada, Afrique du Sud, Brésil, Pays-Bas, Royaume-Uni, France, Allemagne, Espagne, Russie, Corée du Sud, Inde, Australie, Japon, Chine et Asie du Sud-est (Singapour, Thaïlande et Malaisie). L'utilisation de questions filtres à l'étape de recrutement a fait en sorte que tous les répondants étaient des écho-boomers - nés à partir de janvier 1982 - diplômés occupant présentement un emploi à temps plein. Les entrevues ont duré environ 15 minutes.
À propos de Deloitte
Deloitte fait référence à une ou plusieurs entités de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL), une société privée anglaise à responsabilité limitée par garanties, ainsi qu'à son réseau de cabinets membres, dont chacun constitue une entité juridique distincte et indépendante. Pour obtenir une description détaillée de la structure juridique de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses cabinets membres, visitez le www.deloitte.com/about.
Deloitte fournit des services de vérification, de fiscalité, de consultation et de conseils financiers à ses clients des secteurs public ou privé issus d'une multitude d'industries. Fort d'un réseau de cabinets membres dans plus de 150 pays, Deloitte met à contribution ses compétences de niveau international et ses services de qualité supérieure afin d'offrir à ses clients les informations dont ils ont besoin pour relever leurs défis d'entreprise les plus complexes. Les quelque 200 000 professionnels de Deloitte sont animés par un objectif commun : faire de Deloitte la référence en matière d'excellence.
[1] http://www.forbes.com/sites/85broads/2012/01/23/gen-y-workforce-and-workplace-are-out-of-sync/
SOURCE : Deloitte Touche Tohmatsu Limited
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