- 56 % des Québécois affirment maintenant que l'emplacement d'une propriété est plus important que ses dimensions.
- 19 % des emprunteurs hypothécaires du Québec n'ont pas évalué leur capacité en cas de hausse des taux d'intérêt.
- À l'échelle du Québec, le budget d'achat d'une maison a augmenté de plus de 50 000 $ depuis un an.
TORONTO, le 21 mars 2022 /CNW/ - À la sortie de la crise pandémique, les Québécois changent d'attitude quant à l'achat d'une maison. Selon l'Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel, les intentions d'achat chez les Québécois reviennent à ce qu'elles étaient en janvier 2020 : un répondant sur cinq (20 %) a déclaré qu'il va probablement acheter une maison d'ici deux ans, comparativement à 36 % en 2021 et à 19 % en 2020.
L'Enquête a également révélé que la recherche d'un surplus d'espace a perdu de l'intérêt ; en effet, alors que nous revenons à la normale, plus de la moitié (56 %) des répondants du Québec croient maintenant que l'emplacement est plus important que l'espace supplémentaire. Seulement 21 % des répondants se sont dits prêts à s'éloigner des commodités pour s'offrir une plus grande maison. Chez les Québécois locataires, plus du quart (26 %) des répondants ont déclaré se sentir actuellement moins pressés d'acheter que pendant le plus fort de la pandémie.
« Même s'il y a encore beaucoup d'activité sur le marché, notre enquête indique que, comparativement à ce qu'on a observé au cours des deux dernières années, les gens ressentent moins l'urgence d'acheter une maison. On constate maintenant un retour à la normale d'avant la pandémie, explique Pascal Berger, conseiller en prêts hypothécaires, RBC. Compte tenu des prix à la hausse et de la forte concurrence sur le marché, les Québécois font peut-être un pas en arrière pour mieux planifier leur projet et économiser davantage avant d'acheter une maison. »
Stress, dépenses et prix à la hausse
Parmi les Québécois qui ont été lourdement touchés par le prix croissant du logement, près de deux répondants sur cinq (38 %) ont affirmé que les discussions sur l'achat d'une maison alors que les prix augmentent sont une source de stress au sein de leur ménage, tandis que 45 % des répondants se sont dits stressés à l'idée d'avoir à s'éloigner de leurs parents et amis pour acheter une maison. Près du quart (23 %) des répondants ont également affirmé qu'en raison de la hausse des prix, ils devront vivre plus longtemps avec leurs parents s'ils veulent économiser suffisamment pour pouvoir acheter une maison.
L'Enquête a aussi révélé que plus du tiers (36 %) des Québécois prévoient continuer à moins dépenser après la pandémie, afin d'épargner en vue de l'achat d'une maison, tandis que 22 % des répondants (le plus bas taux régional) croient qu'ils auront du mal à faire face au coût de la propriété lorsque leurs dépenses reviendront à leur niveau d'avant la pandémie.
« L'achat d'une maison est la plus grande dépense que feront jamais la plupart des gens ; il est donc naturel que ce projet provoque un certain degré de stress, en particulier dans la conjoncture actuelle, explique Pascal Berger. Même si les acheteurs de maison n'ont pas de contrôle sur les facteurs du marché, le fait d'établir un plan et de bien comprendre leur situation financière peut leur donner une certaine prise dans leur démarche. »
À la hausse : taux d'intérêt, inflation et budget d'achat d'une maison
Alors que la moitié (50 %, le plus bas taux régional) des répondants du Québec s'inquiètent de la hausse des taux d'intérêt dans l'année qui vient, la même proportion (51 %, le plus haut taux régional) ont affirmé être en bonne posture (personnellement ou sur le plan familial) pour faire face à une hausse éventuelle. Un répondant québécois sur cinq (19 %) détenant un prêt hypothécaire n'avait pas évalué ce qu'il pouvait se permettre d'acheter en cas de hausse des taux d'intérêt.
En ce qui concerne la hausse de l'inflation, 44 % des répondants québécois se sont dits inquiets de ses répercussions sur la capacité d'acheter une maison, tandis que 48 % des répondants (le plus bas taux régional) ont affirmé que cela réduirait leur capacité à faire face au coût de la propriété.
L'Enquête a aussi révélé que les Québécois ont beaucoup haussé leur budget et leur épargne en vue de l'achat d'une maison. Les répondants qui avaient en tête un budget pour l'achat d'une maison établissaient en moyenne ce budget à 352 578$, comparativement à 298 971$ en 2021. De leur côté, ceux qui avaient déjà épargné une certaine somme en vue de l'achat d'une maison avaient amassé en moyenne 125 152$, comparativement à 91 803$ en 2021.
« Compte tenu de la hausse des prix, il est essentiel pour les Québécois de dresser un portrait clair de leurs finances, dit Pascal Berger. Un expert peut vous expliquer comment planifier la hausse éventuelle des taux d'intérêt et du coût de la vie, ainsi que les changements à vos finances personnelles ou à votre budget d'achat d'une maison. »
M. Berger ajoute à l'intention de ceux qui envisagent l'achat d'une maison qu'il est avant tout important de comprendre le marché et de connaître sa capacité financière. Que ce soit en personne ou virtuellement, les conseillers en prêts hypothécaires de RBC peuvent rassurer les acheteurs de maison potentiels à toutes les étapes de leur démarche.
- Grâce à l'aide d'un conseiller en prêts hypothécaires ou de l'outil Accessibilité réelle à la propriété de RBC, les acheteurs de maison peuvent déterminer leur capacité financière et se renseigner sur les différents types de prêts hypothécaires.
- Prêt à vendre ? L'Estimateur de propriété RBC aide les propriétaires à déterminer la valeur actuelle de leur maison.
- Les acheteurs de maison peuvent aussi consulter des articles et des ressources utiles en visitant la page decouverte.rbcbanqueroyale.com/maison/, qui comprend notamment les séries Hypothèque 101 et Achat d'une maison 101.
Tableau de données nationales et régionales
Question |
Québec |
National |
C.B. |
Alberta |
SK/MB |
Ontario |
Provinces |
Plutôt ou tout à fait d'accord |
|||||||
J'achèterai probablement une maison d'ici deux ans. |
20 % |
23 % |
23 % |
28 % |
20 % |
25 % |
19 % |
Alors que nous revenons à la normale, l'emplacement d'une maison est plus important que le surplus d'espace qu'elle peut offrir. |
56 % |
59 % |
61 % |
62 % |
53 % |
61 % |
52 % |
J'aimerais davantage acheter une maison plus grande qu'être à proximité des commodités. |
21 % |
25 % |
25 % |
22 % |
30 % |
27 % |
26 % |
Locataires : Je me sens actuellement moins pressé d'acheter que pendant le plus fort de la pandémie. |
26 % |
27 % |
26 % |
28 % |
26 % |
26 % |
41 % |
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du logement : les discussions sur l'achat d'une maison alors que les prix augmentent sont une source de stress au sein de mon ménage. |
38 % |
47 % |
49 % |
59 % |
44 % |
50 % |
40 % |
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du logement : je suis stressé à l'idée d'avoir à m'éloigner de mes parents et amis pour acheter une maison. |
45 % |
54 % |
59 % |
62 % |
47 % |
57 % |
41 % |
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du logement : je devrai vivre plus longtemps avec mes parents si je veux économiser suffisamment pour pouvoir acheter une maison. |
23 % |
30 % |
30 % |
39 % |
31 % |
34 % |
16 % |
Je me sens accablé financièrement. |
26 % |
40 % |
42 % |
45 % |
51 % |
43 % |
45 % |
Je crains que ma situation financière ne se détériore au cours de la prochaine année. |
32 % |
42 % |
45 % |
50 % |
43 % |
44 % |
42 % |
Je fournis du soutien financier à un membre de ma famille en raison de la pandémie. |
16 % |
21 % |
19 % |
25 % |
18 % |
23 % |
23 % |
Je prévois continuer à moins dépenser après la pandémie, afin d'épargner en vue de l'achat d'une maison. |
36 % |
37 % |
37 % |
38 % |
36 % |
39 % |
34 % |
Je crois que j'aurai du mal à faire face au coût de la propriété lorsque mes dépenses reviendront à leur niveau d'avant la pandémie. |
22 % |
33 % |
40 % |
36 % |
33 % |
38 % |
33 % |
Je m'inquiète de la hausse des taux d'intérêt dans l'année qui vient. |
50 % |
60 % |
62 % |
69 % |
65 % |
63 % |
60 % |
Je suis en bonne posture (personnellement ou sur le plan familial) pour faire face à une hausse éventuelle. |
51 % |
47 % |
45 % |
47 % |
44 % |
48 % |
36 % |
Emprunteur hypothécaire : Je n'ai pas encore évalué ma capacité en cas de hausse des taux d'intérêt. |
19 % |
22 % |
22 % |
24 % |
15 % |
24 % |
26 % |
Je m'inquiète des répercussions de l'inflation croissante sur ma capacité d'acheter une maison. |
44 % |
48 % |
53 % |
50 % |
48 % |
50 % |
43 % |
Je m'inquiète des répercussions de l'inflation croissante sur ma capacité à faire face au coût de la propriété. |
48 % |
54 % |
57 % |
58 % |
54 % |
57 % |
54 % |
En excluant les réponses « 0 $ » |
|||||||
Répondants qui ont établi un budget en vue de l'achat d'une maison : budget moyen établi |
352 578$ |
506 646$ |
692 741$ |
423 001$ |
325 399$ |
653 100$ |
253 672$ |
Répondants qui ont commencé à épargner en vue de l'achat d'une maison : somme moyenne épargnée |
125 152$ |
196 286$ |
288 451$ |
201 729$ |
172 384$ |
222 516$ |
66 425$ |
À propos du sondage
Du 13 au 29 janvier 2022, on a mené un sondage en ligne auprès de 2 753 Canadiens, au moyen de l'application LEO (Léger Opinion). À l'échelle nationale, le bassin de répondants en ligne de Léger Opinion comprend environ 400 000 membres, qui sont fidèles à 90 %. La marge d'erreur pour un échantillon aléatoire de cette taille est de ±1,9 %, 19 fois sur 20.
L'agrégateur de sondages 338Canada.com a classé Léger Opinion en tête de liste de toutes les maisons de sondage du Canada sur le plan de l'exactitude des enquêtes. Pour en savoir plus : qc125.com/canada/sondeurs.htm.
Aperçu de RBC
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SOURCE RBC Banque Royale
Arjun Lombardi-Singh, Communications, RBC, [email protected]
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