On se soucie du fait que la protection des données puisse ralentir l'adoption des solutions de paiement mobiles, mais l'utilisation des technologies numériques est toujours en croissance.
TORONTO, le 11 mars 2016 /CNW/ - Même si de récents actes de piratage et de violation de données commis à l'endroit d'organismes gouvernementaux et de sites Web financiers ont accru l'inquiétude du public quant à la confidentialité et à la protection des données, le dernier sondage de SAS, intitulé Mobility, Vulnerability and the State of Data Privacy (en anglais seulement), révèle qu'en général, le souci est faible chez plusieurs consommateurs. Dans ce sondage, 63 % des répondants disent que les actes de ce genre qui ont récemment été commis ont accru leurs inquiétudes, une baisse comparativement au taux de 69 % qu'avait obtenu un sondage semblable en 2014.
Au Canada, 64 % des consommateurs disent se soucier de ce que les entreprises font avec leurs données personnelles. De plus, 24 % des répondants se sentent totalement impuissants quant à ce que les entreprises font avec leurs renseignements, et seulement 13 % des répondants croient, avec optimisme, qu'ils ont le contrôle total sur leurs renseignements.
Alors, qui sont ces consommateurs canadiens soucieux de l'utilisation de leurs données? Comme prévu, l'âge, le revenu et le sexe jouent un rôle. Les personnes plus aisées, les femmes ou les personnes âgées de plus de 40 ans sont plus susceptibles d'être interpellées par la façon dont leurs renseignements sont utilisés. Sans surprise, ces personnes sont les plus préoccupées par la façon dont les appareils qu'elles utilisent protègent leurs données. Six consommateurs sur dix ont exprimé des inquiétudes quant aux données qui sont recueillies par leur téléphone intelligent ou leur ordinateur. Ces consommateurs se soucient beaucoup moins des technologies en magasin et des dispositifs portables, moins de la moitié d'entre eux ayant exprimé des inquiétudes concernant la façon dont leurs renseignements personnels sont enregistrés au moyen de ces technologies.
Les pratiques des entreprises en matière de données déçoivent
Étonnamment, ou évidemment (c'est selon), plus un consommateur effectue des activités en ligne, plus ses craintes sont élevées. Les consommateurs qui se disent inquiets de ce que les entreprises font avec leurs renseignements personnels sont plus susceptibles de naviguer sur Internet, particulièrement au moyen de connexions mobiles, que leurs homologues moins soucieux. Ces consommateurs naviguent sur Internet pour :
Les solutions de paiement mobiles sont la seule exception. Seuls 28 % des répondants canadiens indiquent qu'ils les utilisent. L'une des principales raisons données par les non-utilisateurs est qu'ils se soucient de la sécurité. Dans ce cas, les inquiétudes relatives aux données semblent avoir une incidence sur l'adoption des solutions.
Les consommateurs confient la responsabilité de leurs renseignements personnels aux entreprises qui les recueillent. Malheureusement, le sondage révèle que les consommateurs n'ont pas l'impression que ces dernières respectent leurs obligations et qu'elles font preuve de bonne foi concernant leurs politiques (et les changements qu'elles apportent à ces politiques) sur l'utilisation des renseignements personnels.
Il s'agit d'une situation complexe, car la plupart des consommateurs ne prennent pas l'occasion de s'informer des pratiques des entreprises en matière de données ou d'assumer une plus grande part de responsabilités pour ce qui est de la protection de leur vie privée. Seuls 13 % des répondants canadiens ont dit qu'ils lisaient la plupart du temps les modalités d'une entente et les politiques en matière de confidentialité avant de télécharger de nouveaux logiciels ou applications ou d'effectuer des achats. La plupart des Canadiens cochent la case « J'accepte », sans même avoir cliqué sur le lien permettant d'accéder au document auquel ils consentent.
Cela est peut-être dû au fait que les politiques et les modalités rédigées par les entreprises ne sont pas faciles à lire. Globalement, la moitié des répondants au sondage ont abandonné une transaction en raison des modalités de l'entente. Même si la longueur et la complexité figurent parmi les raisons énumérées, la principale plainte formulée par ces consommateurs était qu'ils avaient toujours des inquiétudes concernant la confidentialité, même après avoir pris connaissance des renseignements.
La bonne nouvelle pour les entreprises, c'est que même si les consommateurs canadiens ont des inquiétudes quant à la protection des données, un grand nombre d'entre eux sont prêts à fournir leurs renseignements personnels, notamment leur nom, leur année et leur mois de naissance, leur numéro de téléphone ou leur adresse de courriel, si cela leur permet de recevoir quelque chose de tangible en échange. À l'exception de l'adresse du domicile, les répondants canadiens sont plus disposés à communiquer leurs renseignements personnels en échange d'un rabais à vie que leurs homologues américains.
« En matière de numérique, les entreprises doivent être perçues comme dignes de confiance par leurs clients, indique Wilson Raj, directeur des renseignements sur la clientèle mondiale à SAS. Pour y arriver, les cadres dirigeants doivent posséder des connaissances dans le domaine du numérique. Ce n'est qu'alors qu'il sera possible de tirer profit des avantages de la personnalisation tout en protégeant les renseignements de leurs clients. La confiance commence dans les salles du conseil d'administration, où l'on établit la confidentialité comme l'une des priorités. Les conseils d'administration doivent établir des politiques pour la collecte, la communication et l'utilisation des données, ainsi que mettre en place des processus pour assurer la conformité à ces politiques. Enfin, les entreprises doivent, d'une façon claire et concise, définir comment l'administration des données a une incidence sur la confiance qui est accordée à leur marque. »
SAS a réalisé un sondage en ligne auprès de consommateurs adultes. Les 4 368 répondants provenaient de 15 pays différents.
Au sujet de SAS
SAS est le chef de file en analyse d'affaires. Au moyen de logiciels et services novateurs d'analyse, de veille stratégique et de gestion de données, SAS aide ses clients dans plus de 80 000 établissements à prendre plus rapidement de meilleures décisions. Depuis 1976, SAS offre à ses clients du monde entier la « puissance de savoir », THE POWER TO KNOW®.
La filiale canadienne de SAS exerce des activités depuis 1988. Établie à Toronto, SAS emploie plus de 300 personnes dans l'ensemble du pays dans ses bureaux de Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Québec et Montréal. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.sas.com/canada
SAS et tous les autres noms de produits et de services de SAS Institute Inc. sont des marques déposées ou des marques de commerce de SAS Institute Inc. aux États-Unis et dans d'autres pays. Le symbole ® désigne une marque déposée aux États-Unis. Les autres noms de marques et de produits sont des marques de commerce de leurs sociétés respectives. Copyright © 2016 SAS Institute Inc. Tous droits réservés.
SOURCE SAS Canada
Bas de vignette : "SAS Canada (Groupe CNW/SAS Canada)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20160311_C5667_PHOTO_FR_640884.jpg
Personne-ressource à la rédaction : Suzanne Sprajcar Beldycki , Chef des communications, [email protected], Tél. : 416-307-4634
Partager cet article