Sortie des lucides sur les frais des scolarité: Rien de nouveau pour sortir
de la crise
QUÉBEC, le 23 févr. /CNW Telbec/ - La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) s'attaque au manque de vision des lucides et propose une solution alternative au sous-financement des universités.
Initié par le groupe des lucides, le Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités propose un déplafonnement des frais de scolarité à la discrétion des institutions universitaires. Cette "solution" contribue à accentuer de manière démesurée les inégalités dans l'accessibilité aux études tout en augmentant le fardeau financier de la classe moyenne. "Quand la solution proposée est plus dangereuse que le problème, est-ce que l'on peut réellement se targuer d'avoir trouvé une solution ?" S'exclame Barbara Poirier, présidente de la CADEUL.
Pour la CADEUL, la problématique du sous-financement chronique des universités réside d'abord dans la maigre contribution des entreprises. "Il est dommage que les entreprises du Québec remettent en question l'idéal d'un système d'éducation accessible et de qualité sans se rendre compte qu'elles sont les premières à en bénéficier" , affirme Barbara Poirier.
Si les entreprises du Québec consacraient un montant équivalent à 1% de leur masse salariale dans un fond dédié au financement de l'éducation postsecondaire, une somme supérieure à 700 millons de dollars pourrait être dégagée annuellement. "Cette solution nous permettrait enfin de sortir d'une vision stérile de l'éducation à l'origine de la crise des universités", rappelle David Galarneau, vice-président externe de la CADEUL.
La CADEUL représente plus de 28 000 étudiants et étudiantes de premier cycle ce qui fait d'elle le regroupement jeune le plus important de la région de Québec.
Renseignements: Frédéric Roy, vice-président aux communications, CADEUL, (418) 929-7934, [email protected]; www.cadeul.com
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