Soutien à la presse écrite - La FNC-CSN salue les mesures du gouvernement québécois
MONTRÉAL, le 4 déc. 2017 /CNW Telbec/ - Alors qu'elle mène une campagne intensive afin d'obtenir un soutien urgent des gouvernements à la presse écrite, la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) salue les programmes annoncés aujourd'hui par la ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit.
« Ce sont des sommes déjà annoncées dans le dernier budget, mais il y avait urgence à mettre les mesures en place. Cette annonce arrive donc au moment opportun. Nous sommes satisfaits que le gouvernement ait entendu notre cri d'alarme et nous espérons maintenant que le gouvernement Trudeau fasse de même. Avec la fermeture récente de plusieurs journaux au Canada anglais, il y a urgence d'agir et il en va de la santé de notre démocratie », rappelle Pascale St-Onge, présidente de la FNC-CSN.
Il s'agit donc d'un premier pas encourageant qui démontre l'engagement du gouvernement québécois pour aider la presse écrite à surmonter la crise actuelle. Cependant, celle-ci est d'une telle ampleur que cela ne sera pas suffisant. La FNC-CSN souhaite qu'il y ait d'autres annonces en 2018 lors du dépôt de la politique culturelle québécoise pour venir en aide aux médias écrits.
L'accompagnement des journaux dans leur transformation numérique, ainsi que l'appui de ceux-ci dans l'acquisition de nouvelles technologies est une bonne nouvelle. Cependant, il ne faut pas oublier que plusieurs médias ont déjà entamé le virage numérique avec succès, mais que la question de la chute des revenus publicitaires aux dépends des géants du Web demeure le cœur de l'enjeu. « Il faudra voir le portrait le plus large possible et cesser de croire qu'on peut laisser carte blanche aux Google, Facebook et Netflix de ce monde, qui bénéficient d'exemption de taxes et qui concurrencent nos joueurs locaux avec la bénédiction du gouvernement fédéral », rappelle Pascale St-Onge.
Entretemps, l'attention de la FNC se tourne du côté de Mélanie Joly et du gouvernement Trudeau, car il est d'abord de responsabilité fédérale de trouver des solutions globales qui permettront à nos médias d'information et à l'industrie culturelle d'évoluer et de jouer leur rôle essentiel. « Le tournant numérique et le contexte de mondialisation ne doivent pas être un prétexte pour favoriser les géants du Web aux dépends de nos médias locaux et nationaux », soutient Pascale St-Onge.
En campagne intensive pour le soutien à la presse écrite, la FNC-CSN demande aux citoyens de signer une lettre au gouvernement Trudeau à l'adresse suivante : http://www.fncom.org/presse-ecrite-peril/
La FNC-CSN regroupe environ 6 000 salarié-es du secteur des communications et de la culture, afin d'assurer notamment le respect de leurs droits et leur indépendance journalistique.
SOURCE CSN
Pierre-Luc Bilodeau, conseiller aux communications, FNC-CSN, (514) 216-2017
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