Spéculation dans la revente des garderies privées subventionnées - Le Parti libéral et la CAQ refusent d'entendre les groupes afin de faire toute la lumière
QUÉBEC, le 11 juin 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Terrebonne et porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille, Mathieu Traversy, déplore vivement que le gouvernement libéral et la CAQ aient refusé de se pencher plus en profondeur sur les mécanismes entourant la revente de garderies privées subventionnées, et la spéculation qui en découle souvent.
« Dernièrement, les médias ont fait état de cas où des entrepreneurs auraient revendu, en encaissant d'énormes profits, des places en garderie privée subventionnée reçues gratuitement de l'État. Or, jamais nous n'accepterons que de la spéculation soit faite sur le dos des enfants du Québec. Malgré tout le travail et les efforts fournis par le Parti Québécois, nous sommes aujourd'hui devant un mur. Le Parti libéral et la CAQ ont officiellement refusé, en séance de travail, hier soir, de poursuivre le mandat de la commission et d'entendre les groupes et les partenaires du milieu afin de trouver une solution à ce problème, mettant ainsi délibérément fin à cet exercice lancé à l'instigation du Parti Québécois », a déclaré Mathieu Traversy.
Le député fait toutefois remarquer qu'il n'est pas si surprenant que le gouvernement ait préféré le statu quo puisqu'en Chambre, il y a quelques semaines, la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, avait minimisé la situation, ce que le porte-parole avait trouvé particulièrement inquiétant. « Excepté une recommandation faite au Ministère de tenir un registre des statistiques concernant les transactions des garderies privées subventionnées, ce qu'il aurait dû faire depuis longtemps, aucune action ne sera initiée par le gouvernement libéral », a-t-il déploré.
« Le gouvernement doit absolument resserrer les règles entourant la revente des permis de garderie, car la situation se répète année après année et les risques de dérapage sont réels. Il faut régler ce problème, créé de toutes pièces par le gouvernement de Jean Charest. En effet, à l'époque du scandale des garderies libérales, la ministre Yolande James nous avait assuré que les lois en vigueur encadraient suffisamment la revente des permis. Manifestement, ce n'est pas le cas et il faut que ça change rapidement. C'est inadmissible que des gens fassent des profits faramineux et de la spéculation sur des places subventionnées qu'ils ont reçues gratuitement de l'État », a conclu Mathieu Traversy.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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