Stabilité de l'emploi et diminution du taux de chômage au mois d'octobre
MONTRÉAL, le 4 nov. 2016 /CNW Telbec/ - En octobre, l'emploi varie peu au Québec (+ 3 200; + 0,1 %), alors qu'il progresse au Canada (+ 43 900; + 0,2 %). Le taux de chômage baisse de 0,1 point au Québec (6,8 %) et reste stable au Canada pour un troisième mois consécutif (7,0 %). C'est ce qui ressort de l'analyse des données sur l'emploi et la population active diffusée par l'Institut de la statistique du Québec, à partir des résultats de l'Enquête sur la population active1 rendus publics, aujourd'hui, par Statistique Canada.
La stabilité de l'emploi s'explique par une croissance dans le secteur des biens (+ 13 100) et une diminution dans celui des services (- 9 900).
Par rapport à octobre 2015, l'emploi augmente de 69 800 au Québec (+ 1,7 %) et de 139 600 dans l'ensemble du Canada (+ 0,8 %).
Par rapport à octobre 2015, l'emploi est en hausse dans quatre régions administratives
L'évolution de l'emploi d'octobre 2015 à octobre 2016 varie selon les régions administratives (moyennes mobiles de trois mois). Huit d'entre elles montrent une relative stabilité, quatre régions enregistrent des gains d'emplois et quatre présentent des pertes. Les régions de Montréal (+ 51 300), de Laval (+ 19 000), du Centre-du-Québec (+ 10 400) et de l'Abitibi-Témiscamingue (+ 4 900) sont les régions qui affichent une progression de l'emploi. Par contre, les régions de la Montérégie (- 19 900), de Lanaudière (- 9 700), de l'Outaouais (- 6 300) et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (- 2 100) subissent un repli de l'emploi.
Comparativement au même mois en 2015, le taux de chômage en octobre 2016 se contracte dans cinq régions administratives, soit au Saguenay-Lac-Saint-Jean (- 2,9 points à 6,7 %), à Laval (- 2,6 points à 7,4 %), à Montréal (- 1,8 point à 8,7 %), en Mauricie (- 1,5 point à 6,8 %) et dans Lanaudière (- 1,1 point à 7,2 %). À l'opposé, le taux de chômage augmente dans le Bas-Saint-Laurent (+ 1,5 point à 9,0 %), alors qu'il varie peu dans les autres régions.
1. « Les estimations mensuelles tirées de l'Enquête sur la population active sont fondées sur un échantillon et ainsi sujettes à une certaine variabilité d'autant plus importante lorsqu'elles sont ventilées selon le sexe, l'âge, les régions, les industries, etc. Les estimations mensuelles se caractérisent également par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. » |
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Marc-André Demers |
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SOURCE Institut de la statistique du Québec
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