Stratégie des petits pas pour le transport actif

Stratégie nationale de mobilité durable

MONTRÉAL, le 11 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le Centre d'écologie urbaine de Montréal (CEUM) accueille favorablement l'annonce du maintien des investissements dans le transport actif (vélo et marche). La Stratégie nationale de mobilité durable lui accorde un financement de 35 millions de dollars d'ici 2020. Ces sommes pourront soutenir les municipalités dans leurs démarches pour favoriser le transport actif. Toutefois, bien que les investissements demeurent, c'est tout de même peu. « Plusieurs municipalités pourraient passer plus rapidement à l'action en matière de transport actif si le financement était conséquent », déplore Julie Rocheleau, directrice générale du CEUM.

Sur le plan des orientations, le CEUM se réjouit que le gouvernement engage la réflexion pour mieux encadrer le partage de la rue dans le but de favoriser les transports actifs et d'améliorer la sécurité des usagers les plus vulnérables. Maintenir des villes actives, en santé, attrayantes et sécuritaires pour les familles et les aînés passe par des aménagements qui protègent les plus vulnérables, c'est-à-dire les piétons. « En ce sens, c'est une bonne nouvelle. Nous espérons que cette annonce se traduira notamment par une actualisation du code de la sécurité routière du Québec », mentionne Mme Rocheleau.

Enfin, cette annonce marque un tournant important dans le discours du Ministère des transports qui mérite d'être félicité. Le ministre Gaudreault parle désormais de mobilité des personnes, sans opposer voirie et transport collectif. « Ce changement de ton est rafraichissant. Nous espérons que cela se reflètera dans des investissements qui favorisent la mobilité et l'aménagement durables et qu'une pédale beaucoup plus douce sera mise sur le développement du réseau autoroutier, pour ne pas contredire cette orientation», conclu Mme Rocheleau.

À propos du CEUM

Sa mission consiste à développer et proposer des pratiques et des politiques urbaines pour faciliter l'émergence de villes écologiques, démocratiques et en santé.

SOURCE : Centre d'écologie urbaine de Montréal

Brigitte Geoffroy
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