MONTRÉAL, le 21 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Afin d'aider les investisseurs à mieux cerner l'évolution des marchés, la Banque Laurentienne présente les prévisions de son vice-président et stratège, M. Sylvain Ratelle, pour l'année 2013. Tirées du document Stratégie d'investissement, produit conjointement avec le service Recherche économique de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL), ces informations seront particulièrement utiles aux investisseurs qui souhaitent réviser les positions de leurs portefeuilles REER.
Un nouvel équilibre à privilégier : plus d'actions, moins d'obligations
L'année 2013 devrait continuer de nous éloigner des conséquences de la débâcle financière de 2008-2009, et ce, même si l'incertitude politique pourrait brouiller les cartes. L'environnement économique mondial laisse place graduellement à une croissance du PIB réel plus soutenable. Du côté des États-Unis, l'amélioration modeste des conditions économiques s'avèrera vitale pour les autres pays industrialisés et émergents. Le redressement des finances publiques à Washington reste à compléter, mais le secteur privé américain a pris son erre d'aller. De l'autre côté de l'Atlantique, on prévoit un peu moins d'agitation en Europe cette année, malgré une récession qui persiste dans la zone euro.
On s'attend à ce que les principales banques centrales soient plus proactives cette année, ce qui devrait relancer quelque peu l'appétit du risque. Tous ces éléments contribueront à renforcer la stabilité économique et financière encore fragile. Ce renforcement ne devrait pas être accompagné d'une inflation élevée à l'échelle planétaire, ce qui représente un scénario idéal pour les marchés boursiers qui n'auront pas à se soucier d'une hausse prononcée des taux d'intérêt.
« Dans l'ensemble, le portrait économique et financier nous amène à recommander de rééquilibrer les portefeuilles, soutient Sylvain Ratelle. Nous favorisons donc une surpondération de la portion actions et parallèlement, une sous-pondération de la portion des obligations. » Ce positionnement permettra d'éviter une stratégie d'investissement trop conservatrice afin de bénéficier de l'élan positif des actions. « En même temps, il nous semble hâtif de considérer l'autre extrême, c'est-à-dire une prise de risque maximum communément appelé 'la grande rotation' dans le jargon des marchés financiers », ajoute le stratège de VMBL.
Ce que nous réservent les marchés au Canada
Le Canada étant un exportateur net de ressources naturelles, la tendance du dollar canadien suit beaucoup celle des indices des matières de base. Par ailleurs, le dollar canadien nous semble surévalué, amorçant récemment une nouvelle tendance faiblement négative. « Nous recommandons de profiter du niveau actuellement élevé du huard pour diversifier une portion majoritaire - soit environ les deux tiers - des actifs en actions, en respectant le profil de chacun, vers les marchés américains et internationaux », avance Sylvain Ratelle. Le marché obligataire canadien risque de perdre de son lustre plus tard en 2013 et en 2014, au fur et à mesure que les investisseurs seront moins enclins à prendre du risque en raison de l'amélioration des conditions économiques, surtout en Europe. Nous pourrions ainsi assister à un influx international de capitaux beaucoup moins vigoureux. « Par conséquent, nous recommandons de réduire la pondération du marché obligataire dans son portefeuille, ainsi que la durée du portefeuille obligataire, afin de diminuer l'impact des hausses de taux prévues sur la valeur des titres obligataires », poursuit le stratège de VMBL.
Reprise faible mais constante aux États-Unis
Le marché boursier américain, représenté par l'indice S&P 100, est l'un de ceux qui a procuré les rendements les plus élevés en 2012. L'indice S&P 100 a presque récupéré toutes les pertes de 2007-2009. La croissance prévue des bénéfices pour les deux prochaines années, selon le consensus des analystes, combinée à une évaluation sous la moyenne historique et à l'appétit pour le risque des investisseurs, fait en sorte que la tendance du marché est maintenant positive. Comme le mentionnait plus tôt Sylvain Ratelle, le moment est propice pour surpondérer dans les titres américains, tout comme dans d'autres titres étrangers.
Ailleurs dans le monde
La fragilité de la zone euro persiste, bien qu'elle devrait s'atténuer partiellement au cours de l'année 2013, si les conditions financières continuent de s'améliorer et que l'économie retrouve le droit chemin. Dans les pays émergents, la plus grande partie de l'année 2012 a été marquée par une décélération de la croissance; l'année 2013 devrait être à contresens. L'amélioration des conditions économiques aux États-Unis bénéficiera progressivement au secteur externe des économies émergentes; d'ailleurs, une amélioration des exportations chinoises était déjà observée fin 2012. Toutefois, la performance relative des marchés émergents ne devrait pas être aussi spectaculaire que lors des dernières périodes de reprise des marchés.
Pour consulter le document Stratégie d'investissement de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, visitez http://www.vmbl.ca/Previsions_ObservateurFinancier
À propos de la Banque Laurentienne
La Banque Laurentienne du Canada est une institution bancaire pancanadienne. Elle gère un actif au bilan de près de 35 milliards $, de même que des actifs administrés de 33 milliards $. Fondée en 1846, la Banque Laurentienne a figuré en 2012 parmi les lauréats du programme Promoteurs de passion du Canada en reconnaissance du succès continu que la Banque connaît grâce à la promotion de la passion de ses employés. La Banque emploie plus de 4 200 personnes.
Reconnue pour l'excellence de son service, sa simplicité et sa proximité, la Banque Laurentienne sert plus d'un million de clients dans des segments de marché où elle se positionne avantageusement. En plus d'occuper une place de choix auprès des consommateurs québécois avec le troisième plus important réseau de succursales, elle s'est bâti une solide réputation à l'échelle du Canada en matière de financement immobilier et commercial, grâce à ses équipes réparties dans plus de 35 bureaux en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Sa filiale B2B Banque est quant à elle un leader canadien dans la fourniture de produits bancaires, ainsi que de services et de comptes d'investissement, aux conseillers financiers et aux courtiers, tandis que l'expertise et l'efficacité des services de courtage de Valeurs mobilières Banque Laurentienne sont largement reconnues à travers le pays.
SOURCE : Banque Laurentienne du Canada
Manon Stébenne
Directrice principale
Médias et relations publiques
514 284-4500, poste 8232
[email protected]
Partager cet article