Suite à la démission de Gérald Tremblay - « Appui de la 2e opposition aux conditions posées par Vision Montréal » - Louise Harel

MONTRÉAL, le 9 nov. 2012 /CNW Telbec/ - « Je me réjouis que les messages que j'ai lancés mardi, à la suite de la démission de Gérald Tremblay, soient maintenant appuyés par Richard Bergeron et la 2e opposition. Je constate que nous pourrons défendre ces positions d'une même voix lors du conseil extraordinaire de lundi prochain. L'objectfif étant évidemment de s'assurer d'une chose : que le ménage se fasse enfin dans l'administration publique de la Ville », a déclaré Mme Harel chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal.

« Nous espérons que lors du conseil spécial que Projet Montréal saura reconnaître comme condition nécessaire pour rétablir la confiance, la nécessité de travailler avec le SPVM et son équipe d'expert », a conclu Mme Harel.

Le libellé du communiqué envoyé le 6 novembre dernier se lit comme suit :

« Les Montréalais peuvent compter sur notre totale et entière collaboration pour contribuer à rétablir la confiance à l'égard de la gestion de leur ville », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, en affirmant la volonté de l'Opposition officielle d'obtenir des mesures énergiques pour entreprendre le ménage en profondeur réclamé par la population.

À cet égard, l'équipe de Vision Montréal entend appuyer au poste de maire intérimaire, un élu qui s'engage à se consacrer entièrement aux devoirs de sa charge. Vision Montréal propose aux élus de toutes les formations politiques de convenir d'une candidature au-dessus de la mêlée et qui s'engage à rassembler en toute collégialité la volonté de collaboration des membres du Conseil. « Il serait regrettable que le maire intérimaire soit en campagne électorale alors qu'il doit se consacrer à gérer la ville », a précisé Mme Harel. « Plusieurs scénarios sont possibles et nous n'excluons rien, y compris de présenter une candidature de Vision Montréal, lorsque les règles de procédures seront dévoilées par le greffier de la Ville de Montréal », a ajouté Mme Harel.

La devise de Montréal, Concordia Salus, le salut dans la concorde, prend tout son sens : tous les courants représentés au Conseil doivent être représentés au comité exécutif. Un parti unique qui dirige Montréal n'est plus possible. La composition du comité exécutif de la Ville doit en être une de coalition. Cela constitue une condition préalable au rétablissement de la confiance de la population.

Quatre mesures pour rétablir la confiance

Le conseil de ville doit poser des gestes concrets afin d'envoyer un signal clair aux Montréalais d'une nouvelle approche en matière de lutte à la corruption et à la collusion. Ces mesures pourraient être d'application immédiate, soit;

• Demander la nomination, par Québec, d'un Commissaire à l'éthique pour Montréal, doté de pouvoirs d'enquête et de sanction;
• Rétablir la ligne éthique sous la responsabilité du Vérificateur général;
• Créer une Unité anti-collusion, avec l'appui du SPVM, pour l'examen de l'octroi des contrats;
• Réviser les évaluations des contrats faussées par le gonflement des coûts.

SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE

Militza Jean
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