Suites du référendum écossais - Un peuple courageux, une Écosse renforcée
ÉDIMBOURG, Écosse, le 19 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Présent à Édimbourg avec une délégation de citoyens québécois à l'occasion du référendum sur l'indépendance de l'Écosse, Me Maxime Laporte, président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal et du réseau Cap sur l'indépendance, a souligné « le courage exemplaire des Écossais qui n'ont pas cédé à la peur d'aborder franchement et sereinement la question de leur statut politique et de leur avenir comme nation. »
Noble exercice en démocratie, un référendum n'est pas une fatalité
« Si on les comprend bien, nos amis écossais sont entrain de dire "till the next time"! », a-t-il affirmé en guise de clin d'œil à René Lévesque, peu après le dévoilement des résultats finaux du référendum écossais, donnant le NON gagnant à environ 55%.
Il a poursuivi : « Exercice noble en démocratie, un référendum n'est pas une fatalité. Ce n'est pas une partie de hockey, ce n'est pas un "quitte ou double". Il y a de la vie après le référendum : rien n'est terminé pour ce qui est du processus d'autodétermination et d'autonomisation de l'Écosse. Certains peuples ont pris des siècles voire des millénaires avant d'accéder à l'indépendance, alors il n'y a vraiment pas lieu de désespérer. »
Un référendum inspirant qui renforce l'Écosse malgré la défaite du OUI
« Par ce référendum, l'Écosse s'est renforcée. Elle aspire très clairement au statut d'État. Un référendum qui s'inscrit dans une stratégie de renforcement de l'État, plutôt qu'un référendum-partie de hockey qui divise et affaiblit, voilà qui devrait inspirer le Québec », a expliqué le jeune leader.
« L'Écosse doit être et sera plus autonome de jour en jour. Le projet de "devolution", qui a été promise par le camp du NON, va dans le sens des intérêts nationaux de ce grand peuple. En tout cas, un pourcentage aussi important en faveur de l'indépendance ne doit pas rester lettre morte et de véritables changements constitutionnels devront être entrepris, contrairement à ce qui s'est passé au Québec, où le statu quo s'est imposé depuis 1995... »
« Pour que ces changements adviennent, les leaders écossais devront être proactifs et ne pas se fier aveuglément aux promesses de Londres. En 1980 comme en 1995 au Québec, les forces canadianistes avaient, elles aussi, promis des changements. Or, ceux-ci ne sont jamais venus Bien au contraire, la stratégie d'Ottawa a consisté à diviser le Québec et à l'affaiblir aux plans politique et constitutionnel, outre les frauduleuses campagnes de propagande en faveur de l'unité canadienne qui ont été menées par suite du référendum de 1995... Si les changements promis par Londres n'advenaient pas, l'Écosse ne devrait pas craindre à mon avis d'organiser rapidement un nouveau référendum, comme cela aurait dû se faire au Québec à l'époque », a souligné monsieur Laporte.
C'est ainsi que se termine la phase européenne de la mission « Nouveaux pays : Lever le vent ». Des bilans des expériences vécues à Barcelone, à Édimbourg et ailleurs par les différents participants seront dévoilés bientôt.
Fondée par les Patriotes, la SSJB, qui célèbre cette année ses 180 ans d'existence, a pour mission de défendre les intérêts nationaux du peuple québécois.
SOURCE : Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
et demandes d'entrevues : Claude Boisvert, 438-931-2615, [email protected]
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