Suivi de l'évolution de l'épidémie de COVID-19 : Risques d'hospitalisation et projections des besoins hospitaliers - Mise à jour du 4 mars 2021
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Institut national d'excellence en santé et en services sociaux04 mars, 2021, 11:30 ET
QUÉBEC, le 4 mars 2021 /CNW/ - L'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) rend disponible aujourd'hui la plus récente mise à jour des deux rapports qu'il produit de manière hebdomadaire en soutien aux décideurs et aux gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux.
Pour la semaine du 20 au 26 février, il ressort du rapport sur les risques d'hospitalisation que :
- Le nombre de nouveaux cas est sensiblement le même que la semaine précédente
(5 535 versus 5 530). On assiste donc à une stabilisation, après la baisse soutenue observée depuis le début du mois de janvier ; - Cette stabilisation est observée dans la plupart des groupes d'âge. Plus de 85% des nouveaux cas sont des résidents de Montréal ou des régions avoisinantes ;
- Après 6 semaines de baisse continue, le nombre d'hospitalisations anticipées se stabilise (-3%) par rapport à la semaine précédente (228 versus 234) ;
- Comme les semaines précédentes, la majorité des hospitalisations anticipées (86%) le sont pour des résidents de Montréal et des régions avoisinantes ;
- On anticipe que 46 patients nécessiteront un séjour aux soins intensifs, comparativement à 54 la semaine précédente (-15%).
Quant au rapport sur les besoins hospitaliers, il met en lumière les éléments suivants :
- Les projections reposent sur les données colligées jusqu'au 26 février. Elles sont basées sur le taux de transmission de la dernière semaine qui prennent en considération les effets anticipés de l'assouplissement des mesures. Par ailleurs, les effets des programmes de vaccination sont désormais intégrés dans les modèles de projection ;
- Pour le Québec dans son ensemble, alors qu'on observait une diminution des nouvelles hospitalisations depuis le début du mois de janvier, les projections suggèrent maintenant une stabilisation de celles-ci pour les 3 à 4 prochaines semaines. Au-delà de cette période, l'évolution de cette tendance pourrait être différente avec une présence croissante de variants plus contagieux ou plus virulents.
- Pour Montréal et ses régions proches (zone 1), les hospitalisations projetées sont désormais stables. On ne prévoit toutefois pas de dépassement des capacités hospitalières au cours des 3 prochaines semaines. Présentement le tiers des lits de soins réguliers et la moitié des lits de soins intensifs désignés pour les patients COVID-19 sont occupés ;
- Pour les autres régions (zone 2), le nombre d'hospitalisations projetées s'est également stabilisé. Un dépassement des capacités hospitalières au cours des 3 prochaines semaines est improbable. Seulement 14% des lits réguliers et 8% des lits de soins intensifs désignés pour les patients COVID-19 sont présentement occupés.
L'INESSS tient à souligner certaines limites en lien avec ces projections :
- Une analyse rétrospective des projections suggère que les modèles sont généralement robustes, mais que leur précision diminue avec le temps. L'hypothèse d'un taux de transmission constant semble moins plausible au-delà de la troisième semaine ;
- Tout délai dans la déclaration des nouvelles admissions hospitalières affecte les projections ;
- Bien que les modèles de projection intègrent désormais les effets anticipés de la vaccination, certains paramètres pourront être ajustés en fonction de nouvelles informations disponibles ;
- Rappelons qu'au-delà de la disponibilité des lits, d'autres facteurs influencent également la capacité hospitalière, notamment la disponibilité du personnel et du matériel.
Les deux rapports sont disponibles sur le site Web de l'INESSS dans la section COVID-19/Risques d'hospitalisation et projections des besoins hospitaliers. Ils sont mis à jour chaque semaine afin d'éclairer les décisions à prendre.
Rappelons que l'INESSS a pour mission de promouvoir l'excellence clinique et l'utilisation efficace des ressources dans le secteur de la santé et des services sociaux. Au cœur de cette mission, l'Institut évalue notamment les avantages cliniques et les coûts des technologies, des médicaments et des interventions en santé et en services sociaux. Il émet des recommandations quant à leur adoption, leur utilisation ou leur couverture par le régime public, et élabore des guides de pratique clinique afin d'en assurer l'usage optimal. Toutes les publications de l'Institut se trouvent sur le site Web : www.inesss.qc.ca.
SOURCE Institut national d'excellence en santé et en services sociaux
Source : Véronique Baril, conseillère en communication, 438 925-8860, [email protected]
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