Surfacturation illégale en clinique privée - Le ministre Barrette ne s'en fait pas pour les malades
QUÉBEC, le 19 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Mercier, Dr Amir Khadir, déplore l'attitude du ministre de la Santé, qui fait une spécialité de se montrer désobligeant envers tous ceux et celles qui lui posent des questions, s'est permis aujourd'hui de se moquer des malades qui doivent payer des frais illégaux imposés par des médecins en cliniques privées.
« Près de 100 millions $ ont été surfacturés illégalement à des malades, des diagnostics de cancer ont été retardés par des frais illégaux et le ministre Barrette se permet de ridiculiser la situation des malades victimes de la cupidité de certains de nos collègues médecins! » déplore le Dr Khadir, lui-même médecin spécialiste, qui talonné le ministre sur la surfacturation en cliniques privées pour des produits ou services qui devraient être gratuits selon la loi.
« Des personnes paient régulièrement jusqu'à 10 fois le prix « normal » d'un anesthésique ou d'un produit pour examen oculaire. Cette surfacturation n'est pas banale, mais elle est répandue même si parfaitement illégale! C'est l'inaction du trio des docteurs Couillard, Bolduc et Barrette, qui ont été ministres de la Santé au cours des 10 dernières années, qui a entraîné tout ça. Et le ministre actuel se réfugie maintenant derrière les procédures légales en cours, alors qu'il devrait condamner haut et fort les médecins en cliniques privées qui facturent illégalement les malades et font honte à notre profession! »
La semaine dernière, un groupe d'avocats, appuyé par les Médecins québécois pour un régime public, des groupes de la société civile et défendant les intérêts des personnes malades, a déposé une demande en recours collectif. « Depuis 2007, les Libéraux sont au courant de la situation. À l'époque, le premier ministre actuel avait promis de clarifier les choses, mais on attend toujours. Pire, le Parti libéral a même caché un rapport de la Régie de l'assurance maladie en 2010 qui confirme la situation. Qu'attend le ministre pour reconnaître les faits et agir? » , conclut Amir Khadir.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, [email protected] (418) 473-2579
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