MONTRÉAL, le 9 mars 2020 /CNW Telbec/ - La robuste croissance économique du Québec ces dernières années a permis au gouvernement de dégager un surplus lors des cinq derniers budgets. Entre l'exercice financier 2014-2015 et celui de 2018-2019, Québec a en effet cumulé des surplus budgétaires totalisant 21,3 milliards $, ce qui plaide fortement pour une baisse de l'impôt sur le revenu des particuliers, montre une publication de l'IEDM lancée aujourd'hui.
Des sommes considérables ont ainsi été perçues en trop auprès des contribuables depuis cinq ans. « Cet argent appartient aux Québécois et leur revient de droit, et non au gouvernement. Lorsque l'on donne un billet de 20 $ au caissier afin de boucler un achat de 15 $, on s'attend légitimement à ravoir la monnaie », fait valoir Daniel Dufort, directeur principal des relations externes, communications et développement à l'IEDM et auteur de la publication.
« Pendant ce temps, les contribuables québécois sont toujours les plus taxés au pays », observe M. Dufort. En effet, le taux de pression fiscale s'élevait à 38,6 % du PIB au Québec en 2018, alors que la moyenne dans le reste du Canada était de 32,2 %. « Un fardeau fiscal aussi élevé diminue considérablement le pouvoir d'achat des individus. C'est sans surprise que le revenu disponible des Québécois était le plus bas au pays en 2017 », poursuit M. Dufort.
L'an dernier, en 2018-2019, les surplus budgétaires se sont élevés à 8,3 milliards $, soit plus du quart de l'impôt prélevé sur le revenu des particuliers (31,8 milliards $). « Le gouvernement aurait donc pu réduire l'impôt sur le revenu de chaque contribuable de 10 % en moyenne, par exemple, et générer néanmoins des surplus, même après le versement au Fonds des générations », ajoute M. Dufort.
L'idée d'un rattrapage économique du Québec étant à l'ordre du jour, il est important de garder à l'esprit le rôle que la fiscalité peut jouer dans cette équation. Des études réalisées par l'OCDE, notamment, ont montré que les économies dans lesquelles les gouvernements interviennent et dépensent le plus sont généralement les moins dynamiques, c'est-à-dire celles qui enregistrent les taux de croissance les plus faibles.
« Une façon simple et efficace d'augmenter le niveau de vie des Québécois et la productivité de notre économie est de procéder à une véritable baisse de l'impôt sur le revenu. Le contexte actuel représente une occasion à saisir », conclut Daniel Dufort.
Le Point intitulé « Surplus budgétaires : Québec doit redonner aux contribuables leur argent » est signé par Daniel Dufort, directeur principal des relations externes, communications et développement à l'IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.
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L'IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal, Calgary et Paris. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l'IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l'économie de marché et sur l'entrepreneuriat.
SOURCE Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevues : Alexandre Bernier, chercheur - affaires courantes et communications, IEDM, Tél. : 514 273-0969 p. 2226, Cell. 514-884-2947, Courriel : [email protected]
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