Surplus d'électricité : Le gouvernement du Québec transforme un problème en une véritable solution d'affaires
Nouvelles fournies par
Association de l'Industrie Électrique du Québec (AIEQ)07 oct, 2013, 18:18 ET
MONTRÉAL, le 7 oct. 2013 /CNW Telbec/ - L'Association de l'industrie électrique du Québec (AIEQ) accueille favorablement la nouvelle politique économique annoncée aujourd'hui par le gouvernement du Québec. Malgré un cadre financier limité, le gouvernement a réussi à proposer une politique équilibrée, tout en faisant des choix en fonction des marchés porteurs et en croissance.
« En tirant parti du savoir-faire électrique du Québec et en attirant des investissements étrangers grâce aux surplus d'électricité, le Québec opte pour une approche stratégique de développement », a expliqué Daniel Laplante, président-directeur général de l'AIEQ. « Le gouvernement du Québec a eu raison de miser sur l'industrie électrique du Québec. Une industrie qui, depuis plusieurs décennies, a fortement contribué à la richesse collective, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l'innovation et au positionnement du Québec à l'international. Cette politique vient consolider la position du Québec en tant qu'un les leaders de l'économie durable. »
Dans le cadre de la politique économique et de la consultation sur les enjeux énergétiques, l'AIEQ a mis de l'avant plusieurs occasions d'affaires à saisir, où le Québec a un avantage compétitif certain, dont l'électrification du transport et la mise en valeur du Nord québécois. En matière d'électrification des transports, le Québec dispose d'un bon noyau de constructeurs, d'assembleurs, d'experts en recherche et développement, de concepteurs et de fabricants de pièces et systèmes. Quant au Nord-du-Québec, il peut s'avérer extrêmement profitable pour les Québécois. Il est déjà reconnu pour son énorme potentiel minéral et plusieurs projets sont actuellement en développement.
Quant aux surplus d'électricité, l'approche tarifaire proposée par le gouvernement du Québec pour attirer les investissements étrangers est responsable, puisqu'elle n'engage pas le gouvernement à long terme, en plus de représenter un certain attrait pour les investissements étrangers.
Sur le plan du commerce mondial, l'AIEQ rappelle qu'il y aura des investissements de plusieurs milliards de dollars qui seront consacrés aux infrastructures de production, de transport et de distribution d'électricité sur l'ensemble des territoires canadien et américain d'ici à 2030. Ces investissements sont nécessaires puisque les équipements ont atteint la fin de leur vie utile. Ces investissements visent l'ensemble des installations de l'Amérique du Nord et ils offrent de multiples occasions d'affaires que l'industrie électrique du Québec doit saisir.
Selon le président-directeur général de l'AIEQ, cette politique économique, grâce à ses différentes mesures, contribuera à attirer des joueurs de classe mondiale, tout en accompagnant les entreprises sur le marché américain.
À propos de l'AIEQ
L'Association de l'industrie électrique du Québec (AIEQ) réunit des entreprises diversifiées (producteurs, transporteurs et distributeurs d'électricité (privés et publics), fabricants d'équipements servant à la production, au transport et à la distribution d'électricité, fabricants de matériels électriques et entreprises de services de génie-conseil). L'industrie électrique emploie 50 000 personnes à travers le Québec. Elle a pour grande caractéristique d'être la plus régionale et la plus internationale des industries québécoises, car elle est présente dans 150 pays.
SOURCE : Association de l'Industrie Électrique du Québec (AIEQ)
Virginie Duval
Directrice des communications
514 281-0615, poste 24
[email protected] • aieq.net • emploiselectrisants.ca
Partager cet article