Surtaxer les boissons sucrées : une mesure simpliste et discriminatoire
MONTRÉAL, le 23 août 2012 /CNW Telbec/ - « L'obésité est un problème complexe et il est illusoire de penser résoudre ce problème en taxant les boissons gazeuses», a déclaré aujourd'hui Mme Françoise Bertrand, Présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) en réaction à la Coalition Poids qui presse les partis politiques québécois à instaurer une redevance sur les boissons sucrées telles les boissons gazeuses et énergisantes.
Mme Bertrand fait valoir que des centaines, voire des milliers de produits de consommation alimentaire, sont susceptibles de contribuer à l'embonpoint et même à l'obésité si on en consomme trop. Elle questionne la volonté de s'en prendre à un produit spécifique, une mesure qui serait discriminatoire et inutilement trompeuse.
Notons que la FCCQ n'incite pas les Québécois à consommer davantage de liqueurs douces. Comme n'importe quel autre produit, ces boissons doivent être consommées avec modération.
En ces matières comme en toute chose, c'est bien sûr l'excès qui pose problème.
La FCCQ rappelle que l'obésité résulte en grande partie du manque d'exercice physique. Comme le font certains ministères et plusieurs organismes, dont la Fondation Chagnon, la Fédération considère qu'il faut mettre l'accent sur l'éducation et la promotion des « saines habitudes de vie ». Selon elle, c'est de cette manière qu'on va réduire graduellement l'obésité, et non pas en adoptant des mesures « tape-à-l'œil » comme une surtaxe.
La FCCQ rappelle aussi que les entreprises qui produisent ces boissons ont adopté des mesures intéressantes, comme par exemple l'interdiction de vendre ces produits dans les écoles primaires, le développement de nouveaux produits à faible teneur calorique et l'affichage du contenu calorique total sur chaque contenant. Elle invite les partis à adopter des politiques globales de lutte contre l'obésité plutôt que de recourir à des expédients, comme la surtaxe sur un produit spécifique, qui seraient susceptible d'alourdir le fardeau de certaines familles sans régler le problème de l'obésité.
SOURCE : FEDERATION DES CHAMBRES DE COMMERCE DU QUEBEC
Source :
FCCQ
Pour information :
Daniel Bussières
Vice-président, Communications
514 742-9571
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