Suspension de certifications FSC : Le Conseil de l'industrie forestière du Québec inquiet
QUÉBEC, le 13 déc. 2013 /CNW Telbec/ - Le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) s'inquiète des conséquences que peut entraîner la suspension des certifications Forest Stewardship Council (FSC) dans deux secteurs forestiers du Lac-Saint-Jean pour ne pas avoir rencontré certains éléments précis concernant le caribou forestier et les enjeux autochtones et, en ce sens, demande une intervention rapide de FSC-Canada.
Au cours des dernières années, afin de répondre aux demandes de certains clients, les entreprises forestières ont implanté des systèmes de certification de leurs pratiques d'aménagement forestier durable. Aujourd'hui, près de 85 % des forêts publiques sous aménagement au Québec font l'objet d'une certification environnementale selon l'une des trois principales normes reconnues internationalement (FSC, SFI et CSA). L'implication de nos industriels dans de tels processus aura permis des avancements notables des pratiques en vigueur au Québec, et ce, dans le respect des trois dimensions du développement durable.
II est important de préciser que les principaux éléments ayant entraîné la suspension temporaire des deux certificats échappent en partie au contrôle du requérant et c'est ce qui inquiète considérablement le CIFQ. « Il ne faudrait pas que tous les efforts réalisés par l'industrie forestière québécoise pour rendre ses pratiques conformes aux critères internationaux les plus sévères en matières d'aménagement soient réduits à néant en raison de motifs sur lesquels elle n'a pas de contrôle », de déclarer le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay.
Si FSC-Canada ne clarifie par rapidement ses directives, une situation de déséquilibre entre les trois piliers du développement durable, découlant de l'interprétation du droit de veto accordé de facto aux Premières Nations, se pointe à l'horizon. « Il est urgent que FSC-Canada clarifie la situation qui prévaut quant à l'application de sa norme eut égard aux Premières Nations », d'ajouter M. Tremblay. En fait, plusieurs certificats FSC en vigueur au Québec risquent de connaître le même sort au cours des prochains mois, puisque la norme FSC ne pourrait plus s'appliquer, à court terme, que sur certaines terres privées libres de toute revendication territoriales par les Premières Nations.
« D'autre part, force est de constater que compte tenu de l'empressement avec lequel Greenpeace a diffusé et utilisé ces suspensions pour discréditer l'industrie forestière et les pratiques d'aménagement forestier en vigueur au Québec, le gouvernement du Québec, eut égard aux responsabilités qu'il assume en vertu de la nouvelle loi sur les forêts adoptée au mois d'avril dernier, n'a d'autres choix que de s'impliquer activement pour faire valoir les bonnes pratiques d'aménagement forestier durable en vigueur au Québec et en faire la promotion sur les marchés internationaux », de conclure M. André Tremblay.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le principal porte-parole de l'industrie forestière du Québec, il représente les intérêts des entreprises de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux et fabricants de bois d'ingénierie. Le CIFQ compte plus 98 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 150 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d'affaires de 15,9 milliards $ chaque année, soit près de 3 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
SOURCE : Conseil de l'industrie forestière du Québec
Laurence Drouin
Directrice des communications et affaires publiques
Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ)
418 657-7916, poste 411
418 564-7254 cell
[email protected]
Partager cet article