Suspension des forages à Gros-Cacouna - Le Parti Québécois demande la révocation du certificat d'autorisation à TransCanada
QUÉBEC, le 16 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Jonquière et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, Sylvain Gaudreault, demande de nouveau au ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, de révoquer le certificat d'autorisation accordé à TransCanada pour des travaux de forage à Gros-Cacouna, tel que le lui permet la Loi sur la qualité de l'environnement.
Le Parti Québécois déplore que le ministre Heurtel donne une autre chance à TransCanada de se conformer aux lois et aux règlements du ministère de l'Environnement. « La compagnie a enfreint la condition principale du certificat d'autorisation octroyé en août par le ministre. TransCanada avait jusqu'à hier pour se conformer à la loi, ce qu'elle n'a pas fait. Après une succession de cafouillages gouvernementaux dans ce dossier et le jugement interlocutoire de la Cour supérieure en septembre dernier, il n'y a plus de défense possible pour le ministre Heurtel; il faut qu'il révoque sans délai le certificat d'autorisation », a réclamé Sylvain Gaudreault.
Le député de Jonquière rappelle également que vendredi, le ministère a envoyé deux avis de non‑conformité aux conditions du certificat d'autorisation octroyé à TransCanada. « C'est un autre aveu cinglant à l'effet que l'entreprise ne se préoccupe pas des règles environnementales. Pour le ministre Heurtel, cela devrait être très grave. Le niveau de bruit est ce qui affecte le plus les bélugas lors des travaux. Si la compagnie n'est même pas capable de se conformer au certificat d'autorisation, le ministre doit le révoquer immédiatement. Les bélugas, eux, n'auront pas de deuxième chance », a souligné Sylvain Gaudreault.
Rappelons que des experts en mammifères marins, des élus, des groupes environnementaux et des milliers de citoyens demandent au gouvernement Couillard de faire stopper les forages de TransCanada, qui menacent une pouponnière de bélugas à Cacouna.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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