Système de santé en Outaouais : Québec solidaire et une coalition d'acteurs sonnent l'alarme
GATINEAU, QC, le 12 nov. 2024 /CNW/ - Le député de Québec solidaire et responsable en matière de Santé, Vincent Marissal, s'inquiète grandement de l'état du système de santé et des services sociaux dans la région de l'Outaouais. Aux côtés de plusieurs acteurs régionaux dont Action-Santé Outaouais, SOS Outaouais, l'APTS Outaouais et le Syndicat des travailleurs et travailleuses en santé et services sociaux de l'Outaouais (STTSSSO-CSN), il a profité de son passage dans la région pour dénoncer l'austérité de la CAQ et la place grandissante du privé.
« Chaque fois que je rencontre des usagers et les acteurs, c'est la même histoire : ils sont découragés de la CAQ qui laisse tomber ce joyau public qu'est notre réseau de la santé et des services sociaux. Austérité, coupes budgétaires, place du privé, abandon des régions, le bilan de Christian Dubé n'a rien de positif et ça se fait sentir sur le terrain ici en Outaouais » a lancé M. Marissal. « Pendant que le ministre joue avec les structures et avec les concepts, ce sont les patients qui souffrent. »
Réaction des groupes
« La coalition SOS Outaouais accueille avec intérêt la visite de M. Marissal à Gatineau le 12 novembre dans le cadre de sa tournée des régions du Québec. Ce moment privilégié d'échange entre les usagers et le député permettra de mettre en lumière l'impact réel des coupures, du sous-financement et de la pression croissante du privé sur notre système public de santé. Nous espérons que cette initiative contribuera à sensibiliser davantage l'Assemblée nationale aux besoins urgents de l'Outaouais et à inspirer des actions concrètes pour rétablir l'équité dans l'accès aux soins pour nos citoyens. »
- Jean Pigeon, porte-parole SOS Outaouais.
« Plutôt que de répondre au sous-financement chronique et à la crise de la santé en Outaouais par un réinvestissement public et une amélioration des conditions de travail, le gouvernement du Québec continue de centraliser et de privatiser. La centralisation réduit la voix des soignantes et des citoyens dans la gouvernance de la santé et la privatisation détourne des ressources et des professionnelles du système public. Il est temps de changer de cap pour respecter le droit de la population de l'Outaouais d'avoir accès à des services de santé publics, universels, gratuits et de qualité. »
- Mathieu Charbonneau, directeur d'Action Santé Outaouais
« Alors que le ministre Dubé se vante vouloir être un employeur de choix et après m'avoir convoqué en rencontre pour mettre en place des solutions en Outaouais pour stabiliser la rétention du personnel et accroître les embauches, il y va de coupes budgétaires et de gel d'embauches. Le gouvernement a-t-il vraiment le désir d'améliorer le sort du réseau de la santé et des services sociaux en Outaouais en investissant dans un réseau vraiment public et universel ? »
- Alain Smolynecky, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l'Outaouais-CSN
« L'APTS s'inquiète de l'austérité imposée par le gouvernement de la CAQ. Le gel d'embauche, le non-remplacement, les postes vacants non réaffichés, le gel des embauches au niveau de tout ce qui est du soutien administratif de nos intervenants engendreront une importante augmentation de la charge de travail, ce qui réduira le temps clinique auprès de la population, il est donc faux de dire que le service aux patients et usagers ne sera pas touché. »
- Guylaine Laroche, Présidente de l'APTS Outaouais
« S'il n'y a pas de réel engagement de la part du gouvernement pour améliorer les conditions de travail des infirmières en Outaouais, on ne pourra jamais les retenir dans le réseau de santé québécois. Ce que le gouvernement dit aux infirmières présentement, c'est que leur expertise n'a pas de valeur ajoutée pour le réseau de la santé, qu'on peut les promener partout et que les solutions qu'elles proposent depuis des années, notamment les ratios infirmière-patient, la comptabilisation et l'abolition du temps supplémentaire obligatoire et l'autogestion des horaires, ne seront pas mises en place. On ne peut pas soigner dans de telles conditions. »
- Caroline Dufour, doctorante en sciences infirmières à l'Université du Québec en Outaouais, Association québécoise des infirmières et infirmiers
M. Marissal a également profité de son passage dans la région pour aller à la rencontre des usagers et usagères du réseau et porter leurs voix à l'Assemblée nationale. Il poursuivra sa tournée Santé dans d'autres régions du Québec prochainement.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Renseignements : Camille Godbout, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 562-8204 ou [email protected]
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