Taux de cotisation du régime québécois d'assurance parentale: Aucun répit
pour les PME, selon la FCEI
MONTRÉAL, le 18 juin /CNW Telbec/ - "Alors que le Québec se classe au premier rang des provinces canadiennes au chapitre des taxes sur la masse salariale, voilà que le les PME risquent d'assumer bientôt à une autre augmentation du taux de cotisation du régime québécois d'assurance parentale. Au lieu d'encourager les entrepreneurs à créer de l'emploi, au lieu de tout mettre en œuvre pour créer un climat d'affaires favorable au développement économique, on minera l'ardeur entrepreneuriale au Québec en augmentant encore les charges sociales." a expliqué madame Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), réagissant à la proposition du Conseil de gestion de l'assurance parentale, au sujet des taux de cotisation au Régime québécois d'assurance parentale (RQAP). De plus, madame Hébert a tenu à préciser que l'employeur paie plus en cotisations que l'employé, alors que dans un grand nombre de cas, il ne pourra pas profiter des bénéfices du régime.
Madame Hébert tient à rappeler que les cotisations au RQAP augmenteraient de 6,2 % en 2011, si le gouvernement fait sienne cette proposition, alors que les taux de cotisation augmentaient de 4,5 % au 1er janvier 2010. De plus, cette hausse s'ajouterait aux autres hausses pressenties, notamment au niveau de l'assurance-emploi, au fédéral. "Nos entrepreneurs n'ont pas la tête à la croissance de leur entreprise lorsque la liste des hausses de taxes, de tarifs et de redevances de toutes sortes ne fait que de s'allonger.", a souligné madame Hébert.
Madame Hébert s'interroge sur la viabilité financière du régime et elle est convaincue qu'il sera impossible pour le gouvernement de ne pas en revoir la générosité. "Le gouvernement ne peut hausser sans cesse les taux de cotisation du RQAP, qui créé un effet pervers sur le marché du travail. Il devra faire preuve d'audace et revoir les paramètres du régime. Cette volonté de créer des programmes les plus généreux du monde sans savoir trop comment les financer à moyens termes n'est plus une option dans le contexte des finances publiques et devant la faiblesse du déclin de l'entrepreunariat québécois." a indiqué madame Hébert.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) représente les intérêts des PME auprès des gouvernements. Elle regroupe 105 000 PME au Canada dont 24 000 au Québec. La FCEI est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. -------------------------------------------------------------------------
Renseignements: Marie Vaillant, Directrice des communications, Téléphone cellulaire: (514) 919-9535
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