Taux d'inoccupation de plus de 4%, des milliards de dollars nécessaires en rénovation de logements sociaux : Où est la logique?
MONTRÉAL, le 8 Mars 2016 /CNW Telbec/ - Selon l'Association des propriétaires du Québec (APQ), le logement communautaire est une nécessité pour une infime partie de la population. Les propriétaires ne sont pas des travailleurs sociaux ni des experts dans le domaine. Par contre, ils ont des propriétés de libres et l'APQ est d'avis qu'il ne s'agit pas d'une majorité d'individus dans le besoin financièrement qui requièrent une assistance sociale ou d'accompagnement.
«Pourquoi ne pas faciliter ce passage par une aide financière temporaire à la personne, en la maintenant dans le réseau privé, plutôt que d'engendrer des coûts supplémentaires en multipliant les déménagements?» se demande Martin Messier, Président de l'APQ.
Pour l'APQ il est clair que certaines personnes ont des besoins bien particuliers qui dépassent l'aide financière au logement. Pour ceux-là, l'APQ est consciente du travail à accomplir en logement communautaire, mais pense que les ressources actuelles sont probablement suffisantes pour répondre aux besoins de cette clientèle bien particulière, si une restructuration du gouvernement permettait que ceux ayant des besoins financiers seulement, habitent plutôt dans le privé.
Et que faisons-nous des 50% d'unités réservées à des gens dits à revenu modeste, sans autre besoin particulier? Présentement, on dénonce le manque de logements sociaux, alors qu'une personne seule gagnant 40 000$ (considéré comme revenu modeste) et sans aucune problématique nécessitant un encadrement social particulier, peut bénéficier d'une unité située dans un bâtiment subventionné et dont le loyer est situé entre 75% et 95% du loyer médian d'une région et selon le type de logement selon les données de la Société d'habitation du Québec (SHQ).
«Il s'agit dans ce cas particulier, d'une concurrence déloyale!», de s'exclamer monsieur Messier, le président de l'APQ (Association des Propriétaires du Québec)
Que ces sommes d'argent soient plutôt investies pour aider les ménages à compléter leur budget, d'ajouter l'APQ.
«Avec un taux d'inoccupation provincial ayant atteint 4,3%, toute la clientèle n'ayant pas d'incapacité à habiter dans un logement privé aurait un toit pour se loger» selon le Président de l'APQ.
Ceux dans le besoin au niveau financier pourraient recevoir une aide financière à la personne; ceux ayant besoin d'accompagnement social temporaire pourraient l'obtenir à domicile, à moins qu'il faille absolument habiter dans un logement subventionné pour obtenir l'aide de l'État?
Ce que demande l'APQ est plutôt de réévaluer les besoins réels et de trouver une solution qui soit la plus avantageuse autant pour les locataires dans le besoin, que pour les propriétaires d'habitations locatives.
Fondée en 1984, l'Association de propriétaires du Québec (APQ) est la plus importante association à offrir des services aux propriétaires de logements locatifs. Elle dessert les propriétaires de toutes les régions du Québec depuis plus de 30 ans.
En plus d'offrir, autant aux propriétaires de duplex ou triplex qu'à des gestionnaires immobiliers, un service d'évaluation sur les locataires unique au Québec.
SOURCE Association des propriétaires du Québec
Estelle Fabre 514-382-9670 poste 218, cell 514-583-2542, www.apq.org
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