Taxe sur le stationnement dans le centre-ville - L'administration Tremblay
improvise

MONTRÉAL, le 4 févr. /CNW Telbec/ - "La sortie de la Coalition pour une véritable métropole confirme que la décision d'imposer une taxe sur le stationnement est le résultat d'une improvisation de l'administration Tremblay pour boucler son budget", a dénoncé la chef de l'Opposition officielle, Louise Harel.

"Comme les élus de l'Opposition l'ont soulevé en commission et au Conseil, les impacts de cette mesure sur l'économie du centre-ville sont encore méconnus", a indiqué Louise Harel. "À l'occasion de l'étude du budget, l'Opposition officielle avait proposé que la Ville étudie d'abord les impacts d'une telle taxe, évalue quels sont les secteurs d'application, et consulte les intervenants touchés par cette mesure. Malgré une recommandation unanime de la Commission ad hoc sur l'étude du budget, composée à majorité d'élus du parti du maire Tremblay, la majorité des élus du Conseil refusait pourtant cet amendement", a-t-elle poursuivi.

Rappelons que la ville de Toronto , après avoir évalué les impacts d'une taxe sur le stationnement et procéder à des consultations, a renoncé à imposer cette taxe dans son centre-ville, justement à cause des effets néfastes pour l'économie.

"Allant à l'encontre du bon sens et de la recommandation des élus de Vision Montréal, l'administration Tremblay a refusé d'entendre cette proposition et décidé unilatéralement d'aller de l'avant avec cette taxe visant uniquement le centre-ville. L'administration Tremblay doit revoir cette mesure et procéder dans les meilleurs délais à cette étude d'impacts indispensable", a conclu Louise Harel.

Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Attachée de presse, Cabinet de la chef de l'Opposition officielle, [phone], Cell.: [phone]