TAXI : IL FAUT QUE MONTRÉAL EMBARQUE
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle27 oct, 2010, 14:39 ET
MONTRÉAL, le 27 oct. /CNW Telbec/ - « Je me réjouis que dès le 4 novembre prochain, l'avenir de l'industrie du taxi à Montréal sera sous l'éclairage d'une commission publique du Conseil, comme nous l'avions proposé en août dernier », a déclaré la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Louise Harel, accompagnée du conseiller municipal du district de Saint-Jacques dans l'arrondissement Ville-Marie, François Robillard, et des élus de Vision Montréal qui siègent à la commission sur l'état de l'industrie du taxi, les conseillères municipales Suzanne Décarie et Caroline Bourgeois, et le maire de l'arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais.
« Le taxi doit cesser d'être le parent pauvre du plan de mobilité des personnes sur l'île. Montréal doit être fière de ses taxis autant qu'elle l'est du Bixi ! Cela passe par l'intégration de ce mode de transport dans la planification des déplacements montréalais. Il faut contrer le stagnation de l'industrie du taxi et en faire un partenaire de transport actif, respecté et impliqué », a plaidé Louise Harel, avant de présenter les pistes de solution que Vision Montréal voudrait voir explorer durant les travaux de la commission.
Cette commission tiendra d'ailleurs des assemblées publiques à l'hôtel de ville, en soirée, les 4 et 30 novembre ainsi que le 1er décembre. Pour les élus de Vision Montréal, cette commission n'est pas une fin en soi mais doit être le début d'un temps nouveau pour une industrie qui fait office d'ambassadeur pour sa ville.
Le Bureau de taxi : son avenir ?
« Le Bureau de taxi qui relève actuellement du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) assure la gestion des services de taxi sur toute l'île de Montréal. Cette situation apparaît incongrue lorsque l'on pense qu'il n'est pas dans la mission du SPVM de planifier le développement de l'industrie du taxi », a souligné madame Harel.
« Il est indispensable que nous examinions en commission divers scénarios concernant l'organisation optimale du taxi, par exemple, un Bureau du taxi opérant comme une entité avec un conseil d'administration représentatif, sur le modèle de la Société de transport de Montréal (STM) ou tout autre scénario favorisant la complémentarité du taxi comme mode de transport. D'ailleurs, la commission devrait servir à identifier quelle collaboration la STM et l'industrie du taxi doivent établir pour favoriser la mobilité des personnes sur l'île », a indiqué la conseillère de ville du district de Pointe-aux-Trembles, Suzanne Décarie.
« Il faudra aussi que la commission examine les règles qui pourront assurer une plus grande représentativité de diverses composantes de l'industrie, chauffeurs, propriétaires de permis, associations de service et autres, au sein du Bureau de taxi », a affirmé la conseillère Décarie.
Revoir la place du taxi collectif
« De nombreuses grandes villes dans le monde ainsi que certaines villes au Québec font déjà une large place aux déplacements par taxi collectif. Dans certains secteurs de l'île de Montréal, la planification d'une offre de taxis collectifs peut s'avérer une solution avantageuse et rentable. Dans l'ouest de l'île de Montréal, au total dix lignes de taxis collectifs permettent aux usagers d'utiliser leur titre de transport régulier de la STM, notamment à Lachine, à L'Île Bizard, à Sainte-Anne-de-Bellevue, à Baie-D'Urfé ou à l'Île-des-Sœurs », a indiqué la conseillère de ville de Pointe-aux-Prairies, Caroline Bourgeois.
« À Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles ou Pointe-aux-Prairies, par exemple, compte tenu du faible achalandage, offrir un service de taxi collectif faciliterait les déplacements des usagers du transport en commun », a poursuivi cette dernière.
Un moratoire sur les permis restreints
Comparativement au coût d'un permis régulier qui s'élève à environ 211 000 $, le coût d'un permis restreint, renouvelable à chaque année, est de 5 000 $. Le permis restreint est exclusivement destiné au transport des personnes se déplaçant en fauteuil roulant motorisé. Pourtant, plusieurs détenteurs de ce type de permis effectueraient aussi du transport régulier, une situation qui exacerbe le climat déjà tendu au sein de l'industrie. L'imposition d'un moratoire sur l'émission de permis restreints en échange d'une plus grande ouverture des détenteurs de permis régulier à l'égard de l'offre de transport adapté devrait être examinée », ont conclu les membres de la commission sur l'état de l'industrie du taxi.
Renseignements:
Marie-Hélène d'Entremont
Attachée de presse
Cabinet de la chef de l'Opposition officielle
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