Télétravail et économies pour le gouvernement - L'ajout de ressources devrait primer, croit le SPGQ
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Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)27 août, 2020, 14:46 ET
QUÉBEC, le 27 août 2020 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) croit que le gouvernement devrait ajouter des ressources humaines pour contrer la perte d'expertise, d'autant que le télétravail lui a permis de réaliser des économies de 18 millions de dollars.
« Le SPGQ se réjouit que la présidente du Conseil du Trésor, Sonia Lebel, fasse le même constat que le syndicat comme quoi le télétravail génère des économies. Dans le contexte actuel des négociations, nous espérons que le prochain geste de Mme Lebel consistera à reconnaître le manque de ressources au sein de l'appareil d'État », indique Line Lamarre, présidente du SPGQ.
Le SPGQ estime que la présidente du Conseil du Trésor est certainement la personne la mieux placée, par son rôle d'ancienne procureure en chef de la commission Charbonneau, pour concéder que de nombreux ministères et organismes de la fonction publique font état de sérieuses difficultés de recrutement et de perte d'expertise dans leur rapport annuel de gestion. Les raisons évoquées ont trait, entre autres, à la pénurie de main-d'œuvre et à la rareté des ressources.
« Lors d'une commission parlementaire tenue la semaine dernière, le ministre des Transports, François Bonnardel, admettait que le secteur privé vole les ingénieurs d'expérience en les attirant avec des offres salariales alléchantes, tout en avouant rêver d'augmenter l'expertise au MTQ. Le rapport de février 2020 de Mme Marie-Ève Dufour, présidente indépendante du comité relatif à l'expertise, l'attraction et la rétention des professionnels dans la fonction publique, prônait d'ailleurs une démarche pour revoir la classification des emplois dans le but de clarifier et reconnaître l'expertise du personnel professionnel, car, selon elle, la reconnaissance est un facteur d'attraction et de rétention important », note Mme Lamarre.
Dans un sondage réalisé en 2019 par le SPGQ, des chefs d'équipe dans la fonction publique indiquaient que pour huit corps d'emploi sur 12 affiliés au SPGQ, ils éprouvaient beaucoup de difficultés à recruter du personnel. Les salaires trop faibles des professionnels de la fonction publique constituent le facteur le plus souvent signalé par les chefs d'équipe comme nuisant au recrutement.
« Que Mme Lebel se réjouisse de la performance et de l'efficacité de son personnel en télétravail est un heureux constat. Le SPGQ espère maintenant qu'à titre de présidente du Conseil du Trésor, elle reconnaîtra les problèmes d'attraction et de rétention. La marge de manœuvre engendrée par les économies du télétravail devrait contribuer à corriger des lacunes observées depuis belle lurette. Le SPGQ est impatient de collaborer avec Mme Lebel aux tables de négociation en fonction publique, en santé et en éducation supérieure », conclut la présidente du SPGQ.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente près de 30 000 spécialistes, dont environ 21 000 dans la fonction publique, 5 400 à l'Agence du revenu du Québec et 3 600 en santé, en éducation et dans les sociétés d'État.
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SOURCE Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
Philippe Desjardins, Conseiller à l'information, 581 995-0762, [email protected]
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