TELUS conseille la prudence quant à la décision sur Globalive
"La structure de propriété de Globalive n'est tout simplement pas conforme aux lois de notre pays, et la décision du CRTC était la seule qu'il pouvait prendre en vertu de la loi canadienne", a déclaré
Selon TELUS, les modifications aux règles sur la propriété étrangère doivent être adoptées par le Parlement et non pas introduites subrepticement par une voie détournée.
"Si notre gouvernement entreprenait de modifier les restrictions relatives à la propriété étrangère dans le secteur des communications, il devrait le faire de façon réfléchie et juste pour toutes les entreprises dont les activités sont régies par les règles actuelles", a poursuivi M. Hennessy. "Ce serait incorrect de permettre à la seule entreprise contrôlée par des intérêts étrangers qui n'a pas respecté les règles de déterminer les conditions et le calendrier de modifications si radicales à nos lois."
TELUS a fait remarquer que d'autres soumissionnaires ayant versé plus de 4 G$ au gouvernement pour un spectre, y compris de nouveaux acteurs, ont été poussés à croire que seules les sociétés canadiennes admissibles avaient le droit de déposer une soumission.
"Ne pas tenir compte après coup des faits qui ne sont vraiment pas conformes revient à dire à tous ceux qui désirent investir dans notre économie que les règles peuvent être appliquées ou non et qu'elles peuvent être modifiées sans préavis."
M. Hennessy a conseillé vivement au ministre Clement d'agir avec prudence compte tenu des répercussions de la décision relative à Globalive.
"Le CRTC a avisé Globalive il y a un an qu'elle devait réussir un test sur la propriété étrangère et lui a alors offert de procéder à une analyse. Le fait que Globalive ait choisi de ne pas obtenir une telle approbation à ce moment-là n'est pas la faute au gouvernement", a remarqué M. Hennessy. "Le ministre n'a pas à régler des problèmes créés par Globalive. Globalive peut ajouter des investisseurs canadiens, comme l'ont déjà fait tous les nouveaux acteurs."
TELUS ne s'est jamais opposée à ce que les restrictions relatives à la propriété étrangère soient levées, mais elle a simplement demandé à ce que tous les fournisseurs de services sans fil au
TELUS investit plus de 2 G$ en immobilisations en 2009, soit 10 % de plus qu'en 2008. Une grande part de ces investissements était liée au lancement, le 5 novembre, du réseau sans fil 3G+ de TELUS. Ce réseau de pointe offre des débits de téléchargement sans fil de données pouvant atteindre 21 mégabits par seconde à 93 % de la population et sur 1,1 million de kilomètres carrés du pays.
Pour lire le texte intégral de la position de TELUS, veuillez consulter le site http://files.newswire.ca/836/TELUS_Globalive.pdf.
TELUS
TELUS (T et T.A à la Bourse de
Renseignements: Anne-Julie Gratton, Relations médiatiques de TELUS, (416) 320-0364, [email protected]
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