TELUS déçue de la décision relative à Globalive
Le 29 octobre, le CRTC avait constaté que Globalive est contrôlée par Orascom Telecom, entreprise de télécommunications égyptienne, qui détient plus de 80 % de son capital, et que ce niveau sans précédent de contrôle n'est pas conforme aux lois canadiennes sur la propriété étrangère. Par conséquent, le CRTC avait suggéré à Globalive des moyens pour qu'elle puisse se conformer aux règles que toutes les autres entreprises actives dans le secteur doivent respecter.
"Nous sommes déçus par cette décision du conseil des ministres, laquelle donne à un seul concurrent un avantage exceptionnel, et ce, après que les soumissionnaires, qui ont dépensé 4 milliards de dollars dans les dernières enchères, se soient fait dire explicitement que les règles interdisent la propriété et le contrôle étrangers", souligne
M. Hennessy ajoute qu'il est évident que Globalive n'aurait pas dû participer aux enchères du spectre des services sans fil évolués de juin
"Annuler la décision du CRTC ne changera rien au fait que les autres soumissionnaires, y compris les nouveaux venus et les entreprises titulaires, à qui on avait demandé, en vertu des règles des enchères, de respecter la loi fédérale et de se structurer en conséquence, sentent qu'ils ont été trompés", soutient M. Hennessy. "Si une entreprise étrangère de télécommunications peut contrôler 80 % du capital d'une société et que celle-ci peut tout de même être considérée comme étant canadienne, alors soit que la loi ne signifie plus rien ou qu'il existe maintenant deux poids deux mesures au profit d'un fournisseur, en l'occurrence, Globalive."
Afin d'éviter que de telles situations ne se représentent, TELUS recommande encore au gouvernement, comme elle l'avait fait avant les enchères du spectre des services sans fil évolués de 2008, de veiller à ce que tous les soumissionnaires à de futures enchères remplissent au préalable les conditions requises à titre d'entités dont la propriété et la gestion sont véritablement canadiennes.
Il n'était pas nécessaire de faire une interprétation stricte, d'accorder une exemption spéciale puis de créer un précédent en ce qui concerne le propriétaire égyptien de Globalive pour stimuler la concurrence. Globalive aurait pu modifier sa structure et sa gouvernance d'entreprise pour se conformer aux règles sans que le gouvernement fédéral ne doive intervenir pour lui permettre de contourner la loi canadienne sur la propriété étrangère. De plus, plusieurs nouvelles entreprises investissent le marché canadien du sans-fil, indépendamment de la participation de Globalive. TELUS accepte la saine concurrence sur ce marché, mais maintient que tous les nouveaux venus dans le secteur devraient être tenus de respecter les lois canadiennes régissant la propriété étrangère jusqu'à ce que le Parlement en débatte et vote pour changer la loi.
"TELUS n'a jamais été opposée à ce que le Parlement lève les restrictions relatives à la propriété étrangère", poursuit M. Hennessy. "Nous avons tout simplement demandé que l'ensemble des entreprises de communications exerçant leurs activités au
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Renseignements: Anne-Julie Gratton, Relations médiatiques de TELUS, (416) 320-0364, [email protected]
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