Témoignage d'un dirigeant de Dessau à la Commission Charbonneau - « Blainville doit être félicitée d'avoir résisté au chant de sirène de Rosaire Sauriol et de ses pratiques douteuses! » - François Cantin, maire de Blainville
BLAINVILLE, QC, le 20 mars 2013 /CNW Telbec/ - Le maire de Blainville, François Cantin, a tenu à réagir au témoignage de Rosaire Sauriol, dirigeant de la firme de génie Dessau, à la Commission Charbonneau. Ce dernier allègue que l'administration Cantin a écarté son entreprise des contrats octroyés par la Ville depuis 2005.
« Blainville n'a jamais fermé la porte à Dessau, bien au contraire! Les filiales de Dessau ont travaillé à Blainville depuis 2005. Concernant les travaux d'ingénierie et d'infrastructures, je tiens à rappeler que sous l'ancienne administration Gingras, les coûts des travaux étaient d'une façon importante, toujours au-dessus des budgets. À plusieurs reprises, des erreurs de conception, des oublis et des évaluations douteuses, ont fait en sorte qu'il y a eu bris de confiance pour les rendus du génie de Dessau pour les projets d'infrastructures », a déclaré le maire Cantin.
Des coûts qui explosaient
Selon le maire, l'historique des contrats accordés à Dessau sous l'ancienne administration démontre clairement un problème au niveau des dépassements de coûts et des erreurs d'exécution.
« J'ai été présent à toutes les séances du conseil municipal de 2001 à 2005 sous l'administration du maire Pierre Gingras. À chaque fois, j'étais sidéré de voir des coûts exploser pour les travaux de Dessau. Je me souviens même que j'avais dénoncé une de leurs réalisations qui comportait des erreurs importantes dans la conception. En effet, la patinoire de notre deuxième glace ne gelait pas! Pourtant, malgré ces problèmes, l'ancienne administration continuait d'accorder des mandats importants à Dessau. À force d'essuyer les critiques, l'administration Gingras avait entrepris des procédures judiciaires contre Dessau, tout en continuant de lui octroyer des contrats. Le dossier a été réglé hors cours par l'ancienne administration quelques jours avant les élections de 2005 et Blainville, ou plutôt les contribuables, ont encore payé », a précisé le maire Cantin.
Des rumeurs de malversation
Avec le temps, des rumeurs de malversation et de collusion ont circulé autour de Dessau et l'ancienne administration. L'administration Cantin avait donc souhaité se distancer de cette organisation. Il y avait une proximité évidente entre les dirigeants de Dessau et l'ancienne administration et Rosaire Sauriol l'a confirmé aujourd'hui à la Commission Charbonneau lorsqu'il a parlé de financement électoral en 2005 et avant », a ajouté François Cantin.
Il est important de confirmer que jamais la Ville de Blainville et jamais le maire de Blainville n'ont donné la directive de refuser l'accès à Dessau ou à ses filiales, pour le dépôt de propositions ou de soumissions pour des projets d'infrastructures. La Ville de Blainville avait une seule politique soit celle de l'octroi des contrats en conformité avec les règles d'octrois prévues à la Loi sur les cités et villes.
Depuis 2005, Blainville fait affaire avec plus de cinq firmes de génie et utilise leurs services selon des règles très strictes. « Depuis 2005, nous avons resserré les analyses des propositions et encadré les demandes de frais supplémentaires. Blainville peut être fière des actions qu'elle a posées en matière de gouvernance et d'éthique. Nous avons adopté une nouvelle politique de gestion contractuelle, un code de déontologie pour les élus et un autre pour les employés, une règle empêchant les firmes ne s'étant pas qualifiées pour un appel d'offres, d'agir comme sous-traitante sur le même contrat. Et Blainville est en voie d'être certifiée IGO 9002 selon les normes internationales les plus exigeantes en matière d'éthique. Nous avons fait nos devoirs », a mentionné le maire de Blainville.
Pour François Cantin, il est clair que le témoin Rosaire Sauriol a été déçu car sa firme n'a pas pu obtenir les mêmes privilèges et les mêmes liens avec les élus, comme elle en avait avec la Ville, sous l'ancienne administration. « M. Sauriol et son entreprise se sont vite aperçus qu'ils ne l'auraient pas facile à Blainville. Les règles d'attribution et de surveillance des contrats ont été resserrées pour éviter les erreurs du passé. Nous n'avons pas écarté Dessau ou ses filiales, mais nous avons changé les façons de faire. Blainville devrait être félicitée aujourd'hui d'avoir résisté au chant des sirènes de Rosaire Sauriol et à ses pratiques douteuses! », a conclu le maire.
SOURCE : VILLE DE BLAINVILLE
Cabinet du maire, 450 434-5203
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