TORONTO, le 28 mai 2014 /CNW/ - D'après le président national d'Unifor, Jerry Dias, le chef du Parti progressiste-conservateur, Tim Hudak, ne peut remporter les élections actuelles en induisant la population en erreur au sujet de l'Ordre des métiers de l'Ontario.
« L'Ordre des métiers est bénéfique pour nos métiers. Les décisions touchant les métiers spécialisés sont prises par des gens de métiers dans leurs propres intérêts et non par des hommes politiques comme Tim Hudak », déclare M. Dias.
« Il est grand temps que les conservateurs arrêtent de dénigrer l'Ordre et défendent plutôt la structure et collaborent avec toutes les parties prenantes pour en faire un organisme prospère », ajoute-t-il.
L'Ordre a été créé en 2009. Auparavant, les certificats de qualification de la province étaient délivrés par le gouvernement provincial.
La majorité des métiers en Ontario sont à qualification volontaire. Des 156 métiers spécialisés en Ontario, seulement 22 sont à accréditation obligatoire. Il s'agit souvent d'emplois où les exigences en matière de sécurité requièrent les compétences d'une personne qualifiée, comme le câblage d'une maison pour y amener l'électricité, la réparation d'une voiture ou l'installation de gicleurs pour prévenir les incendies.
« Ce sont des emplois qui exigent d'une personne qu'elle détienne un certificat prouvant qu'elle peut s'acquitter de son travail en toute sécurité », a déclaré John Breslin, directeur, Métiers spécialisés, Unifor.
La coiffure à titre de métier à accréditation obligatoire est antérieure à l'Ordre, car elle exige l'obtention d'un certificat depuis 1944, souligne-t-il.
M. Breslin ajoute que les ratios compagnons-apprentis ne constituent pas un obstacle à l'inscription d'une profession dans la catégorie des métiers spécialisés. Le secteur syndiqué investit chaque année des millions de dollars pour fournir une formation en apprentissage pour des métiers à accréditation volontaire et obligatoire, alors que le secteur non syndiqué n'investit rien. Malgré cela, les membres de ce dernier continuent de se plaindre à M. Hudak qu'ils ne peuvent créer des emplois en raison des ratios.
« La diminution des ratios permettrait aux employeurs de réduire leurs coûts et la qualité du travail en licenciant 200 000 travailleurs spécialisés et en les remplaçant par des apprentis moins qualifiés bon marché, le tout, au détriment de la sécurité publique », a déclaré M. Breslin.
« L'Ordre est financé par les cotisations versées par les membres à métiers à accréditation obligatoire, ce qui signifie qu'il ne coûte rien au contribuable, à la différence de la précédente structure dans le cadre de laquelle le gouvernement provincial délivrait les certificats de qualification », a déclaré M. Dias.
« Il n'est pas nécessaire que les métiers spécialisés fassent partie de la bureaucratie gouvernementale du passé, où les décisions n'étaient pas prises à des fins politiques et pas toujours dans le meilleur intérêt des travailleurs qualifiés, des apprentis ou du public », a-t-il ajouté.
Unifor, principal syndicat du secteur privé au Canada, représente plus de 305 000 travailleurs, dont plus de 40 000 dans le secteur des métiers spécialisés. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion du Syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
SOURCE : Le Syndicat Unifor
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le directeur, Métiers spécialisés, à l'adresse [email protected] ou au 416-316-0926 (cell.), ou avec Stuart Laidlaw, délégué national des communications d'Unifor, à l'adresse [email protected] ou au 647-385-4054 (cell.).
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