De bonnes perspectives économiques pour Hamilton et Ottawa-Gatineau
OTTAWA, le 17 oct. 2017 /CNW/ - D'après la Note de conjoncture métropolitaine : automne 2017 du Conference Board du Canada, Toronto devrait être la région métropolitaine hors Alberta à afficher la plus forte croissance économique en 2017, et elle devrait être parmi les premières du peloton en 2018. De leur côté, Hamilton et Ottawa-Gatineau sont bien parties pour enregistrer une solide croissance cette année.
« L'économie torontoise a tourné à plein régime pendant la première moitié de 2017. Cependant, la croissance s'est tassée par la suite et cette tendance se poursuivra en 2018, étant donné que les politiques publiques visant à ralentir le marché du logement ont les effets escomptés. De même, l'économie d'Hamilton connaît une solide croissance cette année, mais elle est en passe de ralentir », déclare Alan Arcand, directeur associé du Centre des études municipales du Conference Board du Canada. « Parallèlement, à Ottawa-Gatineau, nombre des grands piliers de l'économie progressent bien cette année : le secteur public croît et recrute, l'industrie de la construction reste active et le tourisme connaît une année exceptionnelle. »
Faits saillants
- L'économie de Toronto devrait enregistrer une croissance de 3,7 % en 2017 et de 2,5 % en 2018.
- La croissance du PIB réel d'Hamilton devrait atteindre 2,9 % en 2017, puis ralentir à 2 % en 2018.
- Le PIB réel d'Ottawa-Gatineau devrait augmenter de 2,5 % en 2017 et de 2,2 % en 2018, soit les plus fortes hausses consécutives depuis 2007-2008.
- Cette année, Calgary et Edmonton devraient être les régions métropolitaines de recensement du Canada à afficher la plus forte croissance du PIB réel, avec 4,6 % et 3,9 % respectivement.
Toronto
Le PIB réel de Toronto devrait augmenter de 3,7 % cette année, affichant une quatrième année consécutive de croissance supérieure à 3 %. L'an prochain, la croissance ralentira pour s'établir à un toujours solide 2,5 %, qui suffira à placer Toronto devant toutes les autres régions métropolitaines couvertes par ce rapport, à l'exception de Vancouver.
Le secteur de la construction a été l'un des principaux moteurs de croissance cette année. En fait, la production est bien partie pour atteindre une croissance de 3,9 %, étant donné que la forte activité dans la construction non résidentielle compensera largement le ralentissement de la construction de logements neufs. En effet, alors qu'il avait débuté l'année sur les chapeaux de roue, le marché du logement a vu son activité ralentir peu après que le gouvernement de l'Ontario a lancé en avril son Plan pour le logement équitable afin de calmer un marché du logement en pleine ébullition dans la région élargie du Golden Horseshoe. Les mesures prises ont semblé avoir eu les effets escomptés, et, après avoir reculé de 1,7 % en 2017, les mises en chantier de logements devraient baisser de 4,4 % supplémentaires en 2018. Par conséquent, dans l'ensemble, la croissance de la production dans le secteur de la construction devrait ralentir à 2 % l'an prochain.
Le secteur de la finance, des assurances et de l'immobilier pâtira lui aussi du ralentissement du marché du logement, et il verra la croissance de sa production ralentir, passant de 4,8 % en 2017 à un toujours bon 3,1 % en 2018. Les dépenses de consommation devraient suivre une tendance similaire. Par conséquent, la forte croissance de la production enregistrée par le secteur du commerce de gros et de détail en 2017 fera place à une croissance plus modérée en 2018.
De son côté, le secteur manufacturier axé sur l'exportation connaît une croissance plus faible cette année, étant donné que les ventes de véhicules aux États-Unis semblent avoir atteint un maximum. La croissance de la production dans le secteur manufacturier torontois s'établira probablement à tout juste 0,9 % en 2017, avant d'augmenter légèrement pour passer à 1,4 % en 2018.
La florissante activité économique de Toronto se reflètera dans le marché du travail de la ville et, au total, 85 200 nouveaux emplois devraient être créés en 2017 et 2018. Par conséquent, le taux de chômage devrait passer de 7 % en 2016 à 6,7 % en 2018.
Hamilton
La croissance économique d'Hamilton devrait atteindre 2,9 % en 2017, avant de ralentir à 2 % en 2018. Les bons résultats de cette année sont attribuables aux fortes augmentations enregistrées dans plusieurs secteurs, comme la construction, le commerce de gros et de détail, les services personnels et l'administration publique. La solidité de l'investissement non résidentiel compensera largement la forte baisse de l'investissement résidentiel, ce qui permettra à la production du secteur de la construction d'augmenter au rythme rapide de 4,8 % cette année. Parallèlement, le secteur du commerce de gros et de détail et celui des services personnels sont bien partis pour voir leur croissance s'accélérer, grâce aux dépenses de consommation stimulées par la bonne santé de l'emploi et l'amélioration des revenus. Hélas, tous ces secteurs verront probablement leur croissance ralentir en 2018. Sur une note plus positive, le secteur manufacturier devrait rebondir, après sa légère baisse de 2017. De leur côté, les mises en chantier de logements devraient augmenter.
Le marché local de l'emploi est en effervescence. Cette année, l'emploi devrait enregistrer sa plus forte croissance depuis 14 ans, avec la création de plus de 19 000 nouveaux emplois nets. Cependant, pareille croissance n'est pas durable. Ainsi, en 2018, le marché du travail d'Hamilton devrait céder une partie des gains antérieurs, et l'emploi devrait reculer de 2,1 %, soit une perte de 8 500 emplois.
Ottawa-Gatineau
Grâce à la forte progression de nombreux grands piliers de l'économie d'Ottawa-Gatineau, le PIB réel est en bonne voie pour gagner 2,5 % en 2017, soit sa plus forte croissance en sept ans. Certes, la croissance devrait ralentir en 2018, mais elle devrait quand même afficher un bon 2,2 %. La forte hausse des dépenses fédérales a été accompagnée d'une nette augmentation du recrutement dans les services publics. La production dans le secteur de l'administration publique devrait augmenter en moyenne de 2,9 % par an de 2016 à 2018. Le secteur de la construction constitue un autre moteur important de la croissance pour 2017, grâce aux bons résultats de la construction résidentielle et du secteur public. De son côté, le secteur du tourisme a connu une année exceptionnelle, étant donné que les visiteurs ont afflué vers la capitale pour participer aux célébrations du 150e anniversaire du Canada. Enfin, le secteur de la haute technologie est un autre gros moteur économique, étant donné qu'il continue à se développer et à se diversifier dans d'autres domaines que celui des télécommunications.
La conjoncture économique favorable a eu des effets bénéfiques pour le marché du travail d'Ottawa-Gatineau cette année. Ainsi, quelque 11 000 nouveaux emplois nets devraient être créés en 2017. Cet élan positif devrait se poursuivre en 2018, avec la création de 7 100 nouveaux emplois nets de plus.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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